Match d'accession Top 14 Pro D2: Grenoble, de chasseur à chassé

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Un an après avoir décroché son billet en Top 14 lors du match d'accession, Grenoble se retrouve dans la peau du chassé, à devoir s'imposer à Brive dimanche (15h15), finaliste vaincu de Pro D2, pour conserver sa place dans l'élite.

Les Isérois, qui avaient terrassé (47-22) Oyonnax devant leur public surchauffé le 12 mai 2018, savent à quoi s'attendre en Corrèze. Où toutes les équipes se sont inclinées cette saison, alors qu'eux ne se sont pas imposés en Top 14 à l'extérieur (douze défaites et un nul).

"On sait très bien que ça va être compliqué. Ils vont jouer devant leur public, il y aura beaucoup d'ambiance. Il ne faudra pas se laisser perturber par ça. On sait ce qu'on a à faire: il faudra rester la tête froide et appliquer ce qu'on a décidé cette semaine. C'est un avantage d'avoir joué ce match l'année dernière, pour éviter les pièges. On a vu qu'Oyonnax ne s'attendait pas à une telle furie de notre part", souligne l'entraîneur des arrières, Stéphane Glas.

Le FCG a pu préparer ce match capital depuis un mois et sa défaite à domicile contre Agen (29-11) le 4 mai, qui a sonné le glas de ses espoirs d'échapper à cette rencontre à quitte ou double. "On a pas mal chargé au niveau travail physique et rugby (ces deux dernières semaines). L'idée, c'était d'être plus dans le détail et la légèreté physiquement cette semaine et avoir du jus dimanche", explique Glas.

- Le Stadium, "une poudrière" -

Brive aura certainement moins de fraîcheur après avoir bataillé pendant 80 minutes dimanche contre Bayonne en finale à Pau (19-21), après laquelle le staff a accordé aux joueurs un jour de repos, afin qu'ils aient "de la fraîcheur mentale", dixit le manager Jeremy Davidson. Surtout après la frustration d'avoir été à quelques minutes et une pénalité de Martin Bustos Moyano après la sirène de retrouver l'élite un an après sa descente.

"On a déjoué sur les trois dernières minutes du match. Ca ne veut pas dire qu'il n'y avait pas l'investissement des joueurs", note Davidson qui, point positif, n'a eu à déplorer aucun blessé après le combat livré dans le Béarn.

Le public corrézien qui avait fait le déplacement s'est chargé de réconforter les joueurs: "Sur le trajet du retour, on s'est arrêté à Montauban. On a trouvé les bus de supporters qui étaient énormément positifs envers nous. Ca nous pousse pour faire un gros match ce weekend, pour répondre présent", raconte le manager nord-irlandais.

Les supporters du CAB devraient de nouveau jouer leur rôle de 16e homme dimanche dans un Stadium que Jean-Baptiste Péjoine souhaite voir transformé en "poudrière". "J'ai gagné tellement de matches ici en étant moins fort que l'adversaire que je sais que c'est possible", lance l'entraîneur des arrières et recordman du nombre de matches joués sous le maillot briviste.

En Pro D2 mais surtout en Top 14, où Brive, premier de la saison régulière et programmé pour remonter immédiatement, "n'a rien à faire" s'il "ne peut pas battre Grenoble à la maison", selon Davidson.

Les XV de départ

Brive: Scholes - Romanet, Galala, Olding, A. Muller - (o) Laranjeira, (m) Lobzhanidze - Hireche (cap.), Fa'aso'o, Voisin - Waqaniburotu, P. Marais - J. Johnston, Da Ros, Asieshvili

Grenoble: G. Germain - Guillemin, Rasolea, Taufa, Cordin - (o) Latorre, (m) Saseras - Ancely, Godener, Setephano (cap.) - Fifita, Nkinsi - Kubriashvili, Tadjer, JC van Rensburg

Remplaçants

Brive: Acquier, Chauvac, J. Uys, Giorgadze, Marques, Mignardi, Jurand, Bekoshvili

Grenoble: Casey, Gigashvili, F. Uys, Geraci, Valençot, Pourteau, Tupuola, Aulika

Arbitre: Tual Trainini

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