Roland-Garros: Benoît Paire en sursis

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Benoît Paire n'en n'a pas encore fini avec Roland-Garros. Mené deux sets à un face à Kei Nishikori dimanche en 8e de finale, la nuit lui a offert un sursis jusqu'à lundi où il tentera de renverser la situation.

L'avenir dira si cette interruption aura servi les intérêts du Tricolore, qui tente d'accrocher, à 30 ans, son premier quart de finale en Grand Chelem. La situation n'était en tout cas clairement pas bien embarquée face au Japonais, 7e mondial, dimanche soir.

Sans doute fatigué par ses trois premiers matches, dont son épique marathon face à Pierre-Hugues Herbert au 2e tour, et ses cinq rencontres à Lyon juste avant le tournoi parisien, Benoît Paire a semblé tendu. Moins tranchant, un peu moins en jambes, il devra compter sur la nuit pour se remettre à l'endroit. Il n'a, en tout cas, plus de joker, mené 2-6, 7-6, 6-2.

Pour Roger Federer, en revanche, tout va bien.

Pour son retour à Roland-Garros pour la première fois depuis 2015, le Suisse aux vingt couronnes en Grand Chelem a rejoint les quarts de finale sans abandonner le moindre set. Un scénario idéal.

"Je m'étais aussi préparé au pire des scénarios, perdre au premier tour en trois sets, donc je suis forcément ravi", sourit Federer, victorieux 6-2, 6-3, 6-3 de l'Argentin Leonardo Mayer (68e) en à peine plus d'une heure et demie en 8e de finale dimanche.

Mine de rien, le champion suisse obtient son meilleur résultat en Grand Chelem depuis Wimbledon 2018, lui qui restait sur deux désillusions dès les huitièmes de finale à l'US Open (contre Millman) et à l'Open d'Australie (contre Tsitsipas).

A deux mois de fêter ses 38 ans, Federer devient le quart-de-finaliste le plus âgé à Roland-Garros depuis près d'un demi-siècle (1971 précisément). Il devient aussi le quart-de-finaliste le plus âgé en Grand Chelem depuis 28 ans (Connors à l'US Open 1991).

- "Très frais" -

En quatre matches, il n'a pas laissé échapper le moindre set. Porte d'Auteuil, ça ne lui était plus arrivé depuis 2011. Au total, il n'a passé que 7h10 min sur la terre battue parisienne. Et depuis le début de la quinzaine, il promène sa décontraction et sa bonne humeur d'interviews d'après-match en conférences de presse.

Interrogé sur son état de forme, "je suis même très frais", a-t-il répondu. "Tout s'est très bien passé jusqu'à présent, mon niveau de jeu est bon, physiquement je n'ai pas de problème du tout, je peux vraiment être soulagé."

La pente va d'un coup devenir plus abrupte : pour une place dans le dernier carré, Federer affrontera Stan Wawrinka, ex-N.3 mondial aujourd'hui 28e, dans un duel 100% suisse. Il s'agira d'un remake du quart de finale de l'édition 2015, dernière défaite en date de Federer à Roland-Garros (6-4, 6-3, 7-6 (7/4)).

"Il avait joué de manière fabuleuse avec son short terrible", se marre le Bâlois en référence au motif à carreaux porté par Wawrinka et largement moqué à l'époque.

- Wawrinka en plus de cinq heures -

Wawrinka, qui n'avait plus atteint la deuxième semaine en tournoi majeur depuis deux ans (Roland-Garros 2017) et sa double opération au genou gauche à l'été 2017, est venu à bout après un combat époustouflant constellé de coups gagnants (plus de soixante chacun) et long de plus de cinq heures (05h09 précisément) de Stefanos Tsitsipas, N.6 mondial et outsider pour le titre (7-6 (8/6), 5-7, 6-4, 3-6, 8-6).

"C'est pour vivre des émotions comme ça que je suis revenu de blessure", confie le triple lauréat en Grand Chelem (Open d'Australie 2014, Roland-Garros 2015 et US Open 2016), sorti victorieux du quatrième match le plus long de l'histoire du tournoi.

Entré en piste après Federer sur le court Philippe-Chatrier, Rafael Nadal a conclu exactement sur le même score (6-2, 6-3, 6-3) aux dépens de l'Argentin Juan Ignacio Londero (73e). Sa quête d'un douzième sacre historique à Roland-Garros se poursuit tranquillement, même s'il a laissé filer un set au tour précédent (contre Goffin).

Journée de premières dans le tableau féminin au lendemain des éliminations successives de la N.1 mondiale Naomi Osaka et de la championne américaine Serena Williams dès le troisième tour.

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La jeune Tchèque Marketa Vondrousova (38e), pas encore vingt ans, et la Croate Petra Martic (31e), 28 ans, se sont qualifiées pour leur tout premier quart de finale en Grand Chelem. Johanna Konta (26e), elle, pour son premier quart de finale sur la terre battue parisienne. Une inversion de tendance radicale pour la Britannique double demi-finaliste en Grand Chelem qui avait quitté Roland-Garros dès le premier tour lors de ses quatre premières participations.

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