Demi-finales du Top 14: les "Richie", géants toulousains venus de loin

Demi-finales du Top 14: les "Richie", géants toulousains venus de loin
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

240 kilos et 4,14 m à eux deux: samedi contre La Rochelle en demi-finales du Top 14, le Stade Toulousain devrait pouvoir compter sur ses impressionnants deuxième ligne Richie Arnold et Richie Gray, duo inattendu en début de saison.

"Deux beaux bébés", d'après Régis Sonnes, co-entraîneur principal toulousain, qui les a titularisés ensemble pour la première fois mi-février, avant de les reconduire lors des deux matches éliminatoires de la saison, en quarts de finale puis en demi-finale de Coupe d'Europe.

L'international écossais Richie Gray (29 ans, 2,06 m, 124 kg) était pourtant en couveuse l'été dernier, blessé à une hanche après avoir été opéré du dos la saison précédente. Et l'autre hanche, douloureuse, l'a forcé à de nouveau passer sur le billard en octobre, après seulement un match. Résultat: il n'a véritablement débuté sa saison que fin janvier.

L'Australien Richie Arnold (28 ans, 2,08 m et 116 kg), surnommé "Richold" par ses coéquipiers pour le différencier de l’Écossais, n'a lui posé ses bagages à Toulouse, en provenance du Japon, que fin décembre. En tant que joker médical de Florian Verhaeghe, blessé à une épaule.

Une bonne pioche. "On ne s’attendait pas à découvrir un joueur de ce niveau, très honnêtement. Il est parfaitement rentré dans notre projet de jeu avec une vraie capacité à se déplacer et beaucoup d'activité", apprécie Sonnes, louant "son intelligence et son sérieux".

Arnold était de fait habitué à monter dans les tours au niveau cardiaque, rodé à "la vitesse du championnat japonais", comme il l'a expliqué à l'AFP. Moins à "l'intensité des contacts" du Top 14, qui l'a surpris.

- Avenir lié -

Il pourra prévenir son frère jumeau, Rory (2,06 m, 123 kg), qui est lui international australien (19 sél.) et débarquera la saison prochaine, après la Coupe du monde au Japon (20 septembre-2 novembre) si, comme c'est probable, il est retenu.

Selon Richie, la signature de Rory a été une surprise: "Quand j'ai signé ici, je ne savais pas qu'il était en négociation".

"On s'appelle souvent et je suis certain qu'il va beaucoup se plaire", assure-t-il.

Rassembler la fratrie sous le même maillot? Le Stade Toulousain ne serait pas contre. Mais il faudra négocier avec le club japonais des Yamaha Jubilo auquel Richie est lié jusqu'en juillet 2020.

"On n'a pas souvent joué ensemble (une dizaine de matchs avec la province australienne des Brumbies, NDLR). Ce se serait sympa", affirme Richie dont l'avenir est lié à celui de... Gray.

L'Ecossais a confirmé à l'AFP souhaiter aller "jusqu'au bout" de son contrat, qui court jusqu'en juin 2020. Mais le club verrait d'un bon oeil que l'un de ses plus gros salaires trouve une porte de sortie pour faire une place à Richie Arnold.

D'autant, donc, que l'Ecossais a souvent blessé depuis deux ans (22 matches toutes compétitions confondues), ce qui a poussé le président toulousain Didier Lacroix à le comparer à une "Formule 1": une mécanique de haute précision fragile, qu'un grain de sable suffit à dérégler.

Son passif a également conduit le sélectionneur écossais Gregor Townsend à ne pas le retenir dans la pré-liste de 42 joueurs retenue pour la Coupe du monde. Mais Gray, 66 sélections dont la dernière en clôture du Tournoi des six nations 2018, "espère quand-même disputer une troisième coupe du monde (20 septembre-2 novembre au Japon).

Une fin de saison en apothéose avec le Stade Toulousain, imagine-t-il, pourrait "peut-être" l'y aider.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Champions de Franc : La ville rose entre le rouge et le violet

Ligue 1 : Amiens et Toulouse en sursis, l'OL débouté

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya