Roland-Garros: Zverev-Khachanov, le réveil parisien

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Alexander Zverev (5e) et Karen Khachanov (11e), deux des plus éminents membres de la Next Gen, ont totalement raté leur début de saison, mais remontent la pente depuis une semaine sur la terre battue de Roland-Garros.

Jeudi, face à Novak Djokovic (1er) pour l'Allemand, et Dominic Thiem (4e) pour le Russe, ils tenteront de se hisser pour la première fois en demi-finale d'un Grand Chelem, ce que n'a jamais encore réussi cette jeune génération.

. Zverev, merci Tsitsipas

L'Allemand, 22 ans, a ramé cette saison. Sur les courts mais aussi en dehors. Une rupture amoureuse et surtout un procès avec son ancien agent ont fait sortir de sa trajectoire le vainqueur du Masters la saison dernière (en battant Novak Djokovic en finale, ndlr), promu tête de liste de la NextGen. "J'ai dû faire plein de choses dont je n'avais pas l'habitude, des trucs d'avocat", a-t-il raconté lundi. Des trucs qui ont l'ont perturbé: pas un top 15 battu avant Roland-Garros, des éliminations précoces à la pelle et un seul trophée glané cette saison, à Genève une semaine avant Roland-Garros, où il est arrivé en dernière minute après une sortie sans gloire au 1er tour à Rome.

Il n'a pas été si dur avec lui-même: "Tout le monde dit que j'ai une année difficile. Je suis quand même toujours numéro 5 mondial. Ce n'est donc pas si mal, pour être tout à fait honnête", avait-il lâché après son premier tour.

"Tout va bien dans ma vie. C'est sur le court que ça n'allait pas", a-t-il résumé après sa qualification en quart de finale et sa victoire face à Fabio Fognini, son premier top 15. Il a même livré son explication à son début de saison à l'envers.

"La saison de Tsitsipas (Stefanos, 6e mondial) est la meilleure chose qui me soit arrivée, a-t-il confié. Je suis heureux pour lui. Il est devenu d'un coup la nouvelle superstar. Et pour moi, c'était bien que toute cette attention autour de la NextGen ne soit plus focalisée sur moi." Il avait juste besoin d'ombre.

"S'il gagne trois matches de suite et retrouve la confiance, il deviendra difficile à battre", avait pronostiqué Tommy Haas, ex-star du tennis allemand. On y est...

. Khachanov, Paris lui va si bien

Le Russe de 23 ans avait fini la saison dernière en trombe, aux portes du top 10 et un premier Masters 1000 décroché à... Paris en novembre. Il avait essoré Novak Djokovic en finale (7-5, 6-4), ce qui lui avait d'ailleurs valu les éloges du N.1 mondial. Khachanov s'était positionné sur la carte du tennis mondial d'un coup. Mais depuis, plus rien. Un peu à l'image de Zverev, il n'a jamais décollé depuis la reprise sur le circuit.

Un seul top 10 et huit petites victoires avant Roland-Garros, dont trois sur terre. Une vraie dépression. Mais aussi une histoire de raquettes selon lui. "J'ai changé de raquette car je voulais essayer quelque chose de mieux", cette saison, a-t-il raconté au Figaro. "Ce n'était peut-être pas la meilleure option". Il est du coup revenu sur cette mauvaise idée dès le mois de mars. Mais les résultats n'ont pas vraiment suivi. La saison sur terre, une surface qu'il dit apprécier malgré son gabarit un peu lourd (1,98, 90 kg) n'a pas franchement été une réussite: élimination au premier tour à Monte-Carlo, Barcelone et Munich, un match gagné à Madrid, deux à Rome...

Le réveil était donc espéré Porte d'Auteuil. Après deux tours plutôt bien menés, avec un seul set perdu face au Français Grégoire Barrère au 2e tour, et un solide match face au Slovaque Martin Klizan, il s'est offert Juan-Martin Del Potro, l'éjectant par la même occasion du Top 10, pour y faire lui-même son entrée après Roland-Garros. Il n'avait jamais jusqu'ici aligné plus de trois victoires d'affilée cette saison. Mais Paris semble lui procurer un petit plus. "On dirait oui", a-t-il acquiescé.

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