Bleus: Olivier Giroud, l'insubmersible

Bleus: Olivier Giroud, l'insubmersible
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Il reste indéboulonnable en Bleu malgré une saison compliquée avec Chelsea. A 32 ans, Olivier Giroud, habitué à devoir sans cesse prouver sa légitimité, accueille désormais les critiques avec détachement.

"Il ne faut pas que ça s'arrête (les critiques, ndlr), sinon je vais m'endormir sur mes lauriers", déclare l'attaquant de l'Equipe de France dans un sourire. "Devoir montrer encore et encore, ça fait partie de ma carrière", ajoute-t-il. En particulier cette saison, semble-t-il...

Même si elle avait commencé par un titre de champion du monde et qu'elle s'est conclue par le trophée en Ligue Europa, Olivier Giroud a en effet vécu une saison paradoxale.

"Il est évident que je n'ai pas eu beaucoup de temps de jeu en championnat. Ce n'est pas quelque chose qui m'a enchanté", reconnaît-il lors d'une conférence de presse à quelques jours d'affronter la Turquie avec les Bleus en match qualificatif pour l'Euro-2020.

Souvent relégué sur le banc en Premier League, il a vu un sacré concurrent débarquer cet hiver, en la personne de Gonzalo Higuain. Mais il a malgré tout conservé sa place de titulaire en Ligue Europa, et ce, avec une réussite insolente.

L'arrivée de Higuain? "Ce n'était pas facile à encaisser. Mais comme à mon habitude, j'ai essayé de garder le cap (...) et de prouver à l'entraîneur qu'il avait tort sur certains choix", explique-t-il.

Meilleur buteur de l'édition 2019, il a surtout été le détonateur de la finale face à Arsenal, en ouvrant le score d'une tête plongeante. Et en mai, alors qu'il était annoncé sur le départ car en fin de contrat, il a finalement prolongé d'une saison avec Chelsea.

"Quand on fait venir un joueur en janvier, c'est difficile de le remettre sur le banc et de se désavouer", analyse cet éternel revanchard. "Gonzalo a joué en championnat et moi en Coupe d'Europe. Mais au final, on termine troisième du championnat, et le trophée, il vient de l'Europe. Donc c'est une belle histoire."

- "Je fais mon boulot" -

Si la confiance de Maurizio Sarri en club a donc flanché par moments, celle de Didier Deschamps ne semble pas près de faiblir.

Le sélectionneur des Bleus, avec lequel il est très complice, ne cesse de vanter ses qualités de combattant, de premier défenseur ainsi que son "jeu spécifique d'appui", comme il l'a rappelé samedi.

Et même s'il traîne toujours comme un boulet le fait de n'avoir inscrit aucun but lors de la Coupe du monde en Russie, sa place de N.9 dans l'attaque française ne semble pas menacée.

D'autant que Kylian Mbappé, positionné en avant-centre dimanche contre la Bolivie (2-0), n'a pas vraiment marqué de points dans cette position, avant son remplacement sur blessure à la mi-temps.

"La concurrence est quelque chose d'important pour continuer à avancer", assure toutefois le meilleur buteur en activité des Bleus (35 buts). "Cela m'a servi tout au long de ma carrière. Je fais mon boulot et le sélectionneur fait ses choix".

A un an de l'Euro, Olivier Giroud sera donc dur à déloger en Bleu. Et il se tient prêt à affronter tous les commentaires à son égard. "Je n'attends plus quoi que ce soit de l'opinion publique quant à ma personne. Je me concentre sur ce que j'ai à faire. Les qu'en dira-t-on, je les laisse de côté", affirme-t-il.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium