Immigration: les Mexicains "n'en font pas assez", on s'achemine vers des taxes selon la Maison Blanche

Le vice-président américain Mike Pence le 30 mai 2019 à Ottawa au Canada
Le vice-président américain Mike Pence le 30 mai 2019 à Ottawa au Canada Tous droits réservés Lars Hagberg
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Par AFP
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Les Mexicains "n'en font pas assez" pour arrêter l'immigration vers les Etats-Unis de dizaines de milliers de ressortissants d'Amérique centrale et Washington s'achemine vers l'imposition de tarifs douaniers punitifs lundi, a affirmé jeudi la Maison Blanche.

"Il semble bien qu'on s'achemine vers l'imposition de droits de douane parce que ce que les Mexicains proposent actuellement n'est tout simplement pas suffisant", a déclaré la directrice de la communication de la Maison Blanche, Mercedes Schlapp, sur Fox News.

Le ministre des Affaires étrangères mexicain était toujours à Washington jeudi pour tenter de trouver un compromis et éviter l'imposition de ces tarifs douaniers de 5% sur la totalité des produits mexicains importés aux Etats-Unis.

De France, où il commémore le 75e anniversaire du Débarquement allié, le président Trump --qui a surpris il y a une semaine en menaçant d'instaurer ces taxes punitives-- a été plus circonspect.

Il a souligné "que beaucoup de progrès avaient été faits" mercredi lors des discussions entre le vice-président américain Mike Pence et le chef de la diplomatie mexicaine, Marcelo Ebrard.

Mais pour ajouter aussitôt: "Il faut qu'ils fassent encore des efforts et qu'ils assument et peut-être qu'ils le feront. On verra si on arrive à résoudre le problème", a déclaré le président depuis Caen, en Normandie.

Marcelo Ebrard continuait pour sa part les pourparlers au département d'Etat à Washington. Le chef de la diplomatie mexicaine est sorti au bout de 90 minutes de discussion pour passer un coup de fil mais sans répondre aux journalistes présents, avant de retourner dans la salle où se tiennent les pourparlers.

M. Trump a menacé d'imposer les tarifs douaniers à partir de lundi et de les porter progressivement de 5 à 25% d'ici le 1er octobre si les autorités mexicaines ne mettaient pas un frein au flot d'immigrés d'Amérique centrale qui viennent demander l'asile aux Etats-Unis par dizaines de milliers depuis des mois, créant une véritable crise humanitaire à la frontière sud des Etats-Unis.

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