Euro-2020: "La route est encore longue" pour les Bleus, avertis en Turquie

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Le "coup d'arrêt" des Bleus en Turquie rappelle aux champions du monde que leur statut ne suffit pas pour gagner face à des adversaires forcément surmotivés, et que "la route est encore longue" pour se qualifier pour l'Euro-2020.

Les mises en garde de Didier Deschamps, qui a déjà connu comme joueur-champion du monde des lendemains qui déchantent, n'ont pas imprimé dans l'esprit de ses joueurs.

Le sélectionneur avait prévenu début décembre: "Il y aura des pièges et des matches inaboutis sans doute. Les qualifications, c'est toujours une longue route avec des traquenards" mais "en novembre, on doit être qualifiés pour l'Euro", avait-il confié au journal Le Monde.

Ses paroles ont pris des allures de prophétie et samedi, dans la salle de presse du Konya stadium, il a martelé une nouvelle fois ce message. "La route est encore longue, c'est jamais simple une phase de qualification".

Tout a été compliqué en Turquie, de la défense à l'attaque, en passant par le milieu de terrain où Paul Pogba, d'habitude si solide, s'est fait sévèrement secouer, en plus d'afficher un déchet technique qu'on ne lui connaît pas.

La défaite sans appel (2-0), et sans le moindre tir cadré, ressemble à un accident pour le collectif français et ses cadres qui, d'Antoine Griezmann à Raphaël Varane en passant par Blaise Matuidi, n'ont pas su sonner la révolte.

- "Tous responsables" -

"Il n'y a pas à accabler un joueur plus qu'un autre, on doit tous se sentir responsables de cette défaite", a affirmé depuis la zone mixte Hugo Lloris, capitaine abandonné par sa défense.

L'expérimenté gardien de Tottenham sait que les sorties de route arrivent. Seul le rebond compte. "On a l'habitude de passer par des phases compliquées, le match de mardi (en Andorre) prend encore plus d'importance".

De fait, la défaite des Bleus rebat les cartes dans la course aux qualifications pour l'Euro. La Turquie est désormais seule en tête du groupe H avec neuf points, contre six pour la France et l'Islande.

Mais il n'y pas péril en la demeure côté français, comme l'a souligné Deschamps après le "coup d'arrêt" à Konya.

"On n'a joué que trois matches, il en reste sept pour toutes les équipes. Il y a encore 21 points à prendre, il va falloir en chercher, nous comme les autres", a-t-il relativisé.

Les vacances vont faire du bien aux champions du monde, éprouvés par une longue saison en sélection et en club. Mais les intéressés ont repoussé le joker "fatigue physique" que les journalistes leur ont tendu samedi dans les couloirs du stade.

- "Qu'on soit attendu, oui..." -

"Il ne faut pas essayer de se trouver des excuses, ils ont été meilleurs que nous ce soir", a répondu Griezmann avant de faire le lien avec la défaite précédente, mi-novembre sur le même score aux Pays-Bas en Ligue des nations. L'équipe va devoir "travailler tactiquement, travailler (ses) bases offensivement et défensivement et revenir plus fort", a-t-il conclu.

La rencontre face à la faible sélection d'Andorre mardi (20H45) doit permettre aux hommes de Deschamps de montrer un meilleur visage et, surtout, de renouer avec la victoire et le beau jeu avant les vacances.

Reste qu'à la rentrée, programmée le 7 septembre contre l'Albanie à Saint-Denis, l'équipe de France retrouvera des adversaires déterminés à faire tomber les champions du monde, l'exemple turc en tête.

"Qu'on soit attendu, oui, un peu plus depuis cet été sans doute, mais c'est pas pour ça que cela doit avoir une influence sur ce qu'on doit faire", a martelé le sélectionneur. "Comme ce soir on n'a pas mis ce qu'il fallait, on a été puni".

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Ses élèves vont maintenant devoir retenir la leçon pour éviter une nouvelle déconvenue d'ici à la fin des classes le 17 novembre en Albanie, terminus de la campagne de qualification à l'Euro-2020. La thèse de l'accident aura désormais plus de mal à passer.

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