24 Heures du Mans: cavalier seul des Toyota après quatre heures de course

Le Japonais Kamui Kobayashi lors des 24H du Mans le 15 juin 2019
Le Japonais Kamui Kobayashi lors des 24H du Mans le 15 juin 2019 Tous droits réservés Jean-Francois MONIER
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Les Toyota ont entamé un cavalier seul aux 24 heures du Mans et comptaient déjà plus d'un tour d'avance sur la plupart de leurs adversaires au bout de quatre heures de course vers 19h00 (17h00 GMT).

La N.7 pilotée par Kamui Kobayashi précédait la N.8 de Fernando Alonso de 57 secondes, les deux voitures ayant parcouru 67 tours depuis le départ de cette 87e édition donné à 15h00 (13h00 GMT).

La Rebellion N.3 pilotée par Nathanaël Berthon pointait déjà à près de 3 minutes devant la SMP Racing N.11 du Belge Stefan Vandoorne qui débute au Mans cette année.

Parties en tête sur la grille, les Toyota n'ont jamais laissé leurs concurrentes mener la course ne serait-ce que d'un mètre, démontrant la supériorité de leur moteur hybride sur celui purement thermique des autres voitures de la catégorie reine LMP1.

C'est la voiture du Japonais Kamui Kobayashi, du Britannique Mike Conway et de l'Argentin Jose-Maria Lopez qui jouait le rôle de "lièvre" mais celle de l'Espagnol Fernando Alonso, du Suisse Sébastien Buemi et du Japonais Kazuki Nakajima ne se laissait pas pour autant distancer.

Le rythme effréné imprimé à la course se reflétait dans le record du tour battu très vite après le départ par Mike Conway en 3:17.297, plus d'une seconde plus vite que la voiture soeur de l'écurie nippone.

Dans les autres catégories, la Signatech-Alpine N.36 des Français Pierre Thiriet/Nicolas Lapierre et du Brésilien André Negrao et l'Aurus N.26 du G-Drive Racing de l'équipage composé du Russe Roman Rusinov, du Néerlandais Job van Uitert et du Français Jean-Eric Vergne se livraient une lutte à couteaux tirés mais déjà à deux tours des voitures de tête.

En GT PRO, la bataille faisait rage entre Corvette, Ferrari, Porsche et Ford, les voitures des quatre marques se passant et se repassant mais déjà à plus de sept tours des voitures de tête.

Aucun abandon n'était encore à signaler après quatre heures de course parmi les 61 équipages au départ --un nombre record-- alors que le temps restait couvert mais sec.

La principale interrogation est de savoir si l'équipage emmené par le double champion du monde de F1 Fernando Alonso arrivera à enchaîner un deuxième succès consécutif, alors que l'Espagnol a d'ores et déjà fait savoir qu'il ne reviendrait pas dans la Sarthe l'an prochain.

Après avoir échoué en mai dans sa tentative de qualification aux 500 miles d'Indianapolis, lui qui rêve de devenir le deuxième pilote de l'histoire après Graham Hill à s'adjuger la "Triple Couronne" (Championnat du monde de F1, 24 Heures du Mans, Indy), compte se tourner vers d'autres épreuves, probablement le rallye Paris-Dakar.

- Duel fratricide -

L'équipage composé de Conway/Kobayashi/Lopez peut encore espérer remporter le titre de champion du monde d'Endurance pilotes attribué au terme de ces 24 Heures, mais il faudra pour cela l'emporter et que sa voiture-soeur ne finisse pas dans les huit premiers.

Toyota s'est déjà adjugé le titre constructeur à l'issue de la précédente course.

Le Mans est la dernière épreuve du championnat du monde d'endurance (WEC) 2018/2019. Particularité du calendrier, l'épreuve mancelle a ouvert ce championnat il y a un an et le clôturera cette année mais cela ne se reproduira plus à l'avenir.

Toyota a indiqué qu'elle serait de nouveau présente l'an prochain avec ses prototypes puis poursuivrait son engagement dans le WEC et au Mans avec le nouveau règlement entrant en vigueur en 2020.

Celui-ci fera place à des "Hypercars" dont la carrosserie évoquera davantage celle des voitures hyper-sportives de rêve. Outre Toyota, Aston-Martin a déjà fait savoir qu'il s'alignerait dans cette nouvelle catégorie dont le but est d'attirer d'autres grands noms comme Ferrari, Porsche, McLaren...

Le public plutôt clairsemé samedi dans les tribunes indique que l'épreuve souffre de la domination actuelle des Toyota et de l'absence d'une autre grande marque pour leur faire concurrence.

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