Rugby à VII: les Bleues devront passer par Kazan pour rallier Tokyo

Rugby à VII: les Bleues devront passer par Kazan pour rallier Tokyo
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

La marche était trop haute. L'équipe de France féminine de rugby à VII, qui a terminé dimanche 6e du tournoi de Biarritz, dernière étape du circuit mondial, devra aller chercher à Kazan, en juillet, sa qualification pour les Jeux olympiques.

Le constat après la défaite en quarts de finale dimanche face au Canada (défaite 12-5) ou le dernier match de classement face à l'Australie (24-10) était à peu près identique à celui établi la veille en poules face aux Etats-Unis (défaite 19-7): les Françaises, 3e du circuit mondial l'an passé et vice-championnes du monde, peinent cette saison à rivaliser avec les meilleures nations.

"Il y a de la déception", a commenté l'entraîneur des Bleues, David Courteix, après l'élimination en quarts. "C'est le même match qu'hier, si ce n'est qu'on y a mis plus d'intelligence par moments aujourd'hui (...) Il faut apprendre. Si on rend quatre ballons sur les six ou sept qu'on a à jouer, cela fait beaucoup".

La capitaine Fanny Horta préférait, elle, regarder le côté positif. "On échoue sur des erreurs techniques qui ne dépendent quasiment pas de nous. Il nous manque de la maîtrise, le fait de garder la tête froide (...) On progresse, surtout dans la capacité à ne pas rester sur cette frustration".

En attendant, la saison des Françaises est forcément décevante par rapport à la précédente: trois demi-finales sur six tournois mais aucune médaille. Résultat, les Bleues terminent à la première place non directement qualificative pour Tokyo 2020 (5e), derrière les quatre nations majeures (Nouvelle-Zélande, Etats-Unis, Canada, Australie).

Et la perspective d'un tournoi de qualification olympique (TQO) sous haute tension à la mi-juillet à Kazan avec la Russie, l'Angleterre, l'Irlande et l'Espagne, qui talonnent les Françaises au classement mondial.

"Le tournoi de Kazan sera très particulier", prévient Courteix. "Les cinq équipes qui courent après la qualification sont très proches les unes des autres. Elles ont toutes des identités de jeu extrêmement marquées, donc il y aura des oppositions de style qui vaudront le coup d'oeil. Et puis, il y aura surtout l'intensité dramatique liée à l'enjeu".

Si les Bleues échouent au Tatarstan, elles auront une dernière chance lors du tournoi de repêchage courant 2020. Soit une saison supplémentaire à cogiter qu'elles préféreraient s'éviter.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Grand Chelem de Judo de Tbilissi : un podium dominé par des légendes du judo

Grand Chelem de Judo de Tbilissi : un podium dominé par la Géorgie

La Géorgie remporte l'or lors de la première journée du Grand Chelem de Judo à Tbilissi