Droits TV de Roland-Garros : la patronne de France TV monte au filet

La présidente de France Télévisions Delphine Ernotte à Paris le 28 novembre 2018
La présidente de France Télévisions Delphine Ernotte à Paris le 28 novembre 2018 Tous droits réservés ERIC PIERMONT
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La présidente de France Télévisions Delphine Ernotte a critiqué mardi l'appel d'offres lancé par la Fédération française de tennis pour les droits de diffusion de Roland-Garros sur la période 2021-2023, lui reprochant de vouloir faire grimper la facture.

"C'est normal que la Fédération lance un appel d'offres. Mais ce que j'ai lu dans la presse – à savoir qu'elle veut beaucoup plus d'argent et qu'elle va demander aux GAFA – m'a beaucoup choquée", a affirmé la PDG de France Télévisions, dans un entretien au Monde.

"C'est une façon très cavalière de traiter un partenaire de 30 ans, qui concourt au succès de Roland-Garros", a-t-elle ajouté, soulignant que la diffusion du tournoi sur le service public permettait aux téléspectateurs français de voir la compétition "en intégralité de manière gratuite".

"Il y a un danger à vouloir privatiser le sport", a prévenu Delphine Ernotte.

La FFT a lancé mi-juin un appel d'offres pour les droits de retransmission en France des éditions de Roland-Garros de 2021 à 2023. Il est découpé en trois lots, dont l'un garantit l'exclusivité au lauréat. Les opérateurs et médias intéressés ont jusqu'au 18 juillet pour remettre leurs offres, et les lots seront attribués le 19.

Jusqu'ici, France Télévisions et la chaîne payante Eurosport se partageaient les droits de retransmission du tournoi, avec un contrat courant jusqu'en 2020, rapportant 24 millions d'euros par an à la FFT.

"L'ambition de cet appel à candidatures vise à optimiser les revenus de la FFT tout en maintenant une forte exposition du tournoi", avait assuré la fédération.

La décision de lancer un appel d'offres découle de la rénovation du stade qui sera terminée en 2021 et qui changera sa physionomie. Selon le président de la FFT, Bernard Giudicelli, la fédération a reçu "de nombreuses marques d'intérêt".

En 2013, la FFT avait déjà tenté sans succès de vendre les droits de Roland-Garros via un appel d'offres, en découpant déjà ces droits en trois lots. Mais la FFT n'avait reçu que deux offres, dont aucune ne répondait aux conditions exigées par l'appel d'offres.

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