Décastar: Mayer de retour sur les lieux de l'exploit

Le Français Kevin Mayer exulte après avoir battu le record du monde du décathlon au "Decastar" à Talence, le 16 septembre 2018
Le Français Kevin Mayer exulte après avoir battu le record du monde du décathlon au "Decastar" à Talence, le 16 septembre 2018 Tous droits réservés NICOLAS TUCAT
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Comme on se retrouve: Kevin Mayer revient à Talence, théâtre de son record du monde du décathlon (9.126 points), pour un Décastar qui ne sera cette fois qu'une simple étape dans le cadre de sa préparation pour les Mondiaux de Doha (27 septembre - 6 octobre).

Ce retour dans l'un des plus importants rendez-vous au monde pour les épreuves combinées, samedi et dimanche, aura forcément une saveur particulière pour le Français (27 ans), entré le 16 septembre 2018 dans la légende de l'athlétisme après avoir effacé des tablettes l'Américain Ashton Eaton.

Même s'il n'est pas certain d'aller au bout de ses dix travaux, l'objectif étant surtout de maintenir un état de forme en vue des Championnats du monde, Mayer pouvait difficilement manquer le rendez-vous, exceptionnellement avancé cette année en raison de l'organisation tardive des Mondiaux pour éviter les fortes chaleurs du Qatar.

Dès ses retrouvailles avec le stade de Thouars jeudi pour une simple reconnaissance, Mayer dit ainsi avoir tout de suite ressenti "une boule au ventre" en souvenir de ce week-end de rêve qui l'a propulsé dans le panthéon de son sport.

"J'y ai retrouvé la trace d'une certaine souffrance, d'une montagne russe d'émotions, a-t-il également expliqué. J'ai partagé quelque chose de fort avec le public l'année dernière, c'était électrique et ce sera sympa de le retrouver".

- "Prendre aucun risque" -

Reste que le contexte sera totalement différent. Il y a huit mois, Mayer était arrivé à Talence le couteau entre les dents, soucieux d'effacer ses Championnats d'Europe totalement manqués à cause d'un zéro pointé à la longueur suivi d'un abandon. La quête du record du monde avait alors valeur de rédemption. Cette année, le Français a les yeux rivés vers Doha et il ne faut certainement pas s'attendre à le voir courir après un gros total de points. Lui-même ne sait pas encore quel sera exactement son programme dans la cité girondine.

"L'objectif c'est Doha. L'idée c'est donc de commencer et de voir comment ça se déroule. J'avais fait ça à Tenerife (Espagne) en 2015 et j'avais terminé le décathlon mais là je suis déjà qualifié pour Doha (en qualité de tenant du titre, ndlr). Si j'ai le moindre truc qui ne va pas ou la moindre fatigue, je ne ferai que quelques épreuves pour m'éclater. Il ne faut prendre aucun risque", a indiqué à l'AFP le champion du monde de Londres en 2017.

Le dernier décathlon disputé en entier par Mayer remonte justement au Décastar 2018 et le natif d'Argenteuil a depuis poursuivi un programme à la carte, comme à son habitude. Après un hiver articulé autour du triptyque 60 m-60 m haies-perche, il n'a pas encore véritablement lancé sa saison estivale, résumée pour le moment à deux sorties à Montpellier (100 m, poids, disque, les 11 et 12 mai) et aux Interclubs (perche, disque, relais 4x100 m, le 19 mai) après un stage de deux semaines à Kobe (Japon) avec l'équipe de France. Mais tous les voyants sont au vert pour le recordman du monde après un gros bloc de travail.

"La forme monte, je m'entraîne énormément et le stage au Japon a été très efficace, affirme-t-il. A Kobe, j'ai fait des séances avec les hurdlers, je commence à être très bon sur les lancers et je suis très bien à la perche."

Outre Mayer, les organisateurs du Decastar pourront également compter sur la présence de la reine des épreuves combinées, Nafissatou Thiam. Ce sera le premier heptathlon de l'année pour la Belge, championne olympique et du monde en titre.

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