Les JO s'installent à la Concorde, avant-goût de 2024

Journée olympique à Paris le 23 juin 2019 Place de la Concorde
Journée olympique à Paris le 23 juin 2019 Place de la Concorde Tous droits réservés Kenzo TRIBOUILLARD
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Sur son BMX, le freestyler français Julian Miranda s'envole sur le tremplin, au pied de l'obélisque, au centre de la Concorde. Les JO de Paris-2024 se sont installés le temps d'un dimanche sur la célèbre place parisienne, qui pourrait accueillir des épreuves dans cinq ans.

La musique de Prodigy résonne à fond dans les enceintes, pendant que l'équipe de France de BMX poursuit sa démonstration. Dans les gradins, le public est conquis. A l'horizon se dresse la Tour Eiffel.

Les Jeux olympiques de Paris 2024 auront lieu dans cinq ans. Mais pour son comité d'organisation (Cojo), la bataille de la popularité a déjà commencé.

"Sur ce genre d'aventure, certains considèrent que c'est loin, qu'on a le temps. Mais plus tôt on commence, plus fort on sera. Il faut entretenir la flamme", explique son patron, le triple champion olympique de canoë (2000, 2004, 2012) Tony Estanguet.

"Si on commence à s'activer en 2023, on court à la catastrophe", abonde le détenteur du record du monde de saut à la perche, Renaud Lavillenie, venu prêter main forte au Cojo, en cette journée olympique. Tous les 23 juin, l'événement célèbre le jour où a été actée la rénovation des JO, à la Sorbonne, sous l'impulsion de Pierre de Coubertin.

- "C'est gratuit"

Sur un espace de 75.000 m2, les enfants et leurs parents peuvent découvrir et essayer 30 sports olympiques et paralympiques. Sous un soleil de plomb, annonciateur de la canicule à venir, le bassin de natation est pris d'assaut.

"C'est bien organisé, accessible, gratuit", se félicite Sabine Boisbourdin, sueur aux tempes, encore essoufflée par son effort sur un vélo fixe, au stand de triathlon.

Dans la matinée, cette Parisienne de 53 ans a épinglé le dossard 280 à son tee-shirt pour participer à l'une des courses de 2024 mètres autour de l'obélisque de Louxor. Parmi plus de 7.000 inscrits sur internet, les 24 coureurs les plus chanceux ont été tirés au sort pour participer au marathon "grand public" qui sera organisé le jour de la compétition officielle aux JO de 2024, une première.

"Je suis parti pour cinq ans...", plaisante l'un des heureux élus, Elliot Schmitt, étudiant en droit de 21 ans.

"J'étais venue avec un secret espoir d'avoir le dossard (...) et j'ai été tirée au sort. C'est juste un truc de dingue", s'enthousiasme Christina Cléron, 37 ans, qui travaille chez... le tout premier sponsor de Paris-2024, la banque BPCE. Une pure coïncidence selon Paris-2024, qui précise que le tirage a eu lieu sous contrôle d'huissier. Vingt-deux autres coureurs ont été tirés au sort dans onze courses similaires dans toute la France.

Au pied de la Concorde, les files indiennes les plus longues s'alignaient derrière les "nouveaux sports", comme l'escalade, invitée aux JO de Tokyo-2020 et probablement à Paris-2024. Au centre de la place, la démonstration de breakdance, qui devrait figurer au programme dans cinq ans, a été très applaudie. Ça tombe bien, Paris-2024 envisage très sérieusement de faire disputer les épreuves de ces deux sports, ainsi que le skateboard, sur cette place.

Si ce n'est pas encore acté, "on pense que cet endroit, il a du potentiel. On a très envie de voir comment on transforme Paris centre en un grand terrain de sport", confie Tony Estanguet. D'autres épreuves en plein air, comme le beach-volley, le tir à l'arc, le triathlon ou le marathon se dérouleront au coeur de la capitale.

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