Mondial-2019: Petit Poucet "Roja", ogre US et Suède-Canada indécis

L'Espagne de Mariona Caldentey a terminé la phase de groupes sur un match nul face à la Chine, le 17 juin 2019 au Havre
L'Espagne de Mariona Caldentey a terminé la phase de groupes sur un match nul face à la Chine, le 17 juin 2019 au Havre Tous droits réservés LOIC VENANCE
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L'Espagne s'attaque à la montagne américaine, impressionnante en phase de poules, lundi en 8e de finale du Mondial féminin, tandis qu'un mano a mano plus équilibré oppose la Suède au Canada, deux outsiders.

Jusqu'à maintenant, rien n'a pu stopper le rouleau compresseur "Team USA": trois succès, dont un écrasant 13-0 face à la Thaïlande, nouveau record de buts en phases de groupe.

Mais, à l'exception de la Suède, leurs adversaires étaient jusqu'à présent très loin d'être à leur niveau. L'Espagne, 13e nation mondiale, réalise des progrès énormes et ne s'était inclinée face à elles que sur un score de 1 à 0 en janvier dernier.

D'autant que les joueuses de Jorge Vilda ont déjà montré dans ce Mondial qu'elles pouvaient rivaliser avec les meilleures, en livrant une prestation convaincante, malgré leur défaite, face aux Allemandes, dauphines des USA au classement Fifa.

"On doit être les premières à y croire. Si on se présente sur le terrain en pensant qu'on va perdre, on perdra. On a déjà joué contre des équipes favorites et on leur a toujours tenu la dragée haute. On croit en nous et en nos possibilités de gagner", insiste la défenseure espagnole, Irene Paredes, qui évolue au Paris SG.

La Roja se présente donc sans complexe face aux championnes du monde en titre. Et surtout sans pression: les Espagnoles n'ont, en effet, rien à perdre. Avec cette présence en 8es, elles ont déjà réalisé leur meilleure performance en Coupe du monde.

- "On ne va rien nous donner" -

"L'Espagne a beaucoup progressé dernièrement et c'est une équipe redoutable", flatte la sélectionneuse des Etats-Unis, Jill Ellis, avant de dérouler son discours, tout en pugnacité: "Nous sommes confiantes et en même temps nous savons que nous devrons nous battre en permanence parce qu'on ne va rien nous donner facilement".

Les Américaines pourront notamment compter sur la redoutable force de frappe de leur co-capitaine Alex Morgan, qui caracole en tête du classement des buteuses et dont le genou semble aller mieux.

L'autre affiche de ces 8es semble plus équilibrée. En huit rencontres, le Canada et la Suède sont quasiment à égalité: 2 victoires pour les "Canucks" contre 3 pour les Suédoises, avec 3 matches nuls.

Quart de finaliste du dernier Mondial, les Canadiennes ont terminé 2e de leur groupe. De même que la Suède qui ne s'était inclinée que face aux redoutables Etats-Unis.

Les joueuses de Peter Gerhardsson partent toutefois avec un petit avantage: le sélectionneur suédois a fait tourner son effectif au dernier match de poules et son équipe-type va se présenter plus fraiche que les Canadiennes. De quoi, peut-être, leur permettre de franchir le cap des huitièmes, fatal en 2015.

Mais le Canada a ses armes, la star Christine Sinclair et Sophie Schmidt, moins connue.

Schmidt, cheveux couleur rose, qui joue comme Andrea Pirlo, connaît déjà un peu ses adversaires: avant de jouer dans le championnat américain, elle a notamment passé une demi-saison sous les couleurs du Kristianstads DFF, dans le championnat suédois.

Huitièmes de finale du Mondial-2019, lundi 24 juin:

(18H00/16h00 GMT) Espagne - Etats-Unis

(21H00/19h00 GMT) Suède - Canada

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