Mondial-2019: Rapinoe donne rendez-vous à la France

La capitaine américaine Megan Rapinoe auteure d'un doublé lors de la victoire 2-1 sur l'Espagne lors du Mondial à Reims le 24 juin 2019
La capitaine américaine Megan Rapinoe auteure d'un doublé lors de la victoire 2-1 sur l'Espagne lors du Mondial à Reims le 24 juin 2019 Tous droits réservés Lionel BONAVENTURE
Tous droits réservés Lionel BONAVENTURE
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

La capitaine américaine Megan Rapinoe a inscrit un doublé lundi face à l'Espagne (2-1) pour envoyer les Etats-Unis en quarts de finale de la Coupe du monde féminine de football, où les tenantes du titre défieront la France, le pays hôte.

La milieu offensive a d'abord ouvert le score sur penalty en tout début de match (7e), avant de récidiver en fin de rencontre, toujours sur penalty, pour libérer des Américaines chahutées par de courageuses Espagnoles (75e).

La joueuse de Seattle, qui honorait sa 156e sélection, a ainsi marqué ses 46e et 47e buts avec la Team USA.

"Ce match a été une bonne expérience pour nous. Nous avons eu plus de pression, plus de stress, c'était intense et il y avait beaucoup d'engagement", a-t-elle souligné.

Megan Rapinoe, qui fêtera ses 34 ans la semaine prochaine, a encore prouvé son importance pour l'équipe américaine, qui pour la première fois du Mondial-2019 n'a pas été souveraine, à quelques jours du duel tant attendu contre les Bleues, vendredi soir au Parc des Princes.

"C'est le match que tout le monde attend, je suis sûre que ce sera un match incroyable. Nous sommes impatientes de le disputer", a déclaré la Californienne au sujet de cette finale avant l'heure.

La capitaine, à l'origine de la procédure en justice des joueuses contre la Fédération américaine de football pour obtenir l'égalité des salaires hommes/femmes et mettre fin aux discriminations, avait déjà obtenu une petite victoire il y a quelques jours avec l'annonce d'un accord de médiation entre les deux parties pour éviter un procès.

Libérée de ce fardeau, elle a produit son meilleur football sur la pelouse du stade Auguste-Delaune et a porté son équipe sur ses épaules, avec l'autre milieu Rose Lavelle.

Megan Rapinoe n'a cessé de poser des problèmes à la latérale droite espagnole Marta Corredera et a distillé quelques superbes passes, comme cette ouverture magnifique pour Tobin Heath dans les dernières minutes (88e).

Elle aurait même pu inscrire d'autres buts dans le jeu, à l'image de cette frappe en angle fermé détournée in extremis par la gardienne espagnole (13e), d'une nouvelle tentative passée de peu à côté (35e), ou encore d'un subtil tir de l'extérieur du pied qui a flirté avec la lucarne de l'Espagne (79e).

- Sang-froid -

Comme à son habitude, la championne olympique 2012 et championne du monde 2015 a boycotté l'hymne national, en soutien au mouvement lancé par le joueur de football américain Colin Kaepernick en 2016 pour protester contre les violences policières visant les Noirs.

Elle n'a ni chanté ni mis sa main sur le cœur, au contraire de ses 22 équipières. Mais ça ne l'a pas empêchée de sortir son équipe d'un mauvais pas en inscrivant les deux penaltys obtenus par la Team USA.

Elle ne devait d'ailleurs pas tirer le second puisqu'Alex Morgan, la buteuse vedette des Etats-Unis, pas du tout inspirée lundi, avait placé le ballon, avant que l'arbitre n'aille consulter la VAR.

Mais après plusieurs minutes d'attente, c'est finalement Megan Rapinoe qui s'est présentée devant Sandra Panos pour la battre une seconde fois, avec beaucoup de sang-froid. Les Bleues sont prévenues...

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium