Honduras: au moins quatre manifestants étudiants blessés par balles

Un étudiant face aux policiers lors d'une manifestation à Tegucigalpa, le 24 juin 2019
Un étudiant face aux policiers lors d'une manifestation à Tegucigalpa, le 24 juin 2019 Tous droits réservés ORLANDO SIERRA
Tous droits réservés ORLANDO SIERRA
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

La police militaire a tiré sur une manifestation d'étudiants qui réclamaient lundi à Tegucigalpa la démission du président du Honduras Juan Orlando Hernandez, faisant au moins quatre blessés, a indiqué à l'AFP un responsable universitaire.

"Environ quarante policiers militaires ont pénétré sur le campus universitaire sans autorisation" et ont poursuivi les étudiants "en leur tirant dessus à balles réelles", a raconté un des directeurs de l'Université nationale autonome du Honduras (Unah), Armando Sarmiento.

Quelque 2.000 étudiants avaient auparavant bloqué le boulevard longeant cette université, la plus importante du pays. Arrivée sur place, la police a tenté de les disperser à l'aide de gaz lacrymogène, et les étudiants ont riposté à l'aide de pierres. Les policiers militaires ont alors fait feu et quatre étudiants ont été atteints de balles dans les jambes, selon M. Sarmiento.

Trois personnes avaient été tuées à l'arme à feu et vingt autres blessées la semaine dernière au Honduras au cours de manifestations antigouvernementales.

Le mouvement de protestation contre le président Hernandez a démarré il y a un mois à la suite de l'adoption de deux décrets réformant les systèmes de santé et d'éducation, dont les détracteurs affirment qu'ils visent à privatiser ces deux services publics.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Péter Magyar, l'opposant qui défie Viktor Orban

Bande Gaza : près de 300 corps exhumés dans des fosses communes à Khan Younès

L'aide américaine à l'Ukraine devrait être approuvée par le Sénat ce mardi