Euro Espoirs: les Bleuets veulent aller au bout de l'histoire

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L'objectif intermédiaire --demi-finale et qualification pour les JO-- a été atteint mais l'équipe de France Espoirs veut voir plus loin et croit toujours en ses chances de gagner l'Euro, ce qui passe par un succès jeudi à Reggio d'Emilie contre la redoutable Espagne.

Pourquoi ces poings serrés, ces bras levés et ces cris de joie lundi à Cesena après le match nul face à la Roumanie ? Pour la qualification pour les Jeux de Tokyo en 2020 ou pour celle pour la demi-finale de l'Euro jeudi ?

L'intérêt réel de ces jeunes footballeurs pour les JO est parfois difficile à évaluer, certains savent qu'ils n'y seront sans doute pas et Kylian Mbappé s'est chargé d'occuper l'espace mardi sur ce sujet.

Alors, le groupe de Sylvain Ripoll était sans doute surtout heureux de poursuivre son parcours en Italie, conscient de ne pas avoir marqué les esprits par sa qualité de jeu mais satisfait d'avoir échappé au jeu de massacre de cette phase de poules à quatre qualifiés sur 12, qui a laissé sur le carreau des équipes du calibre de l'Angleterre ou de l'Italie.

"Il y a encore des choses à améliorer. Tant mieux, ça nous donne de la marge", a résumé mardi Marcus Thuram, l'appelé de dernière minute, qui jouera cette demi-finale à 30 kilomètres de Parme, sa ville natale.

Sur la pelouse du Mapei Stadium, que la canicule aura transformé en fournaise (32 degrés annoncés au coup d'envoi à 21h00), Thuram et les Bleuets vont donc retrouver l'Espagne.

- Le danger Ceballos -

Finalistes de la dernière édition, vainqueurs en 2011 et 2013, les Espagnols sont des habitués de ces hauteurs dans les compétitions de jeunes et partiront favoris, même si l'idée n'emballe pas le gardien Paul Bernardoni.

"Ça ne veut rien dire, ça. Un match de foot ça peut aller dans tous les sens", a-t-il dit avant que l'arrière gauche Malang Sarr rappelle que les Espagnols, eux aussi, avaient parfois "dû subir et faire le dos rond".

De fait, les Espagnols se sont relevés d'une défaite inaugurale face à l'Italie (3-1) où ils ont joué une première demi-heure de rêve, en battant la Belgique de justesse (2-1) puis en écrasant la Pologne (5-0).

Dans leurs rangs, le milieu offensif du Real Madrid Dani Ceballos, incroyable d'aisance technique, a parfois semblé venir d'une autre catégorie et sera l'un des principaux dangers pour une défense française qui a bien tenu le coup jusqu'ici.

Au point d'apparaître comme la première arme des Bleuets, pas très convaincants dans le jeu collectif et dont l'attaque est émoussée par les forfaits de Martin Terrier et Jonathan Bamba, ainsi que par la blessure de Moussa Dembélé, qui pourrait toutefois faire son retour jeudi.

- "Être tueurs" -

"Dans le jeu, c'est parfois un peu compliqué. Je pense qu'il faut qu'on s'appuie sur notre solidité défensive et qu'on essaie de faire des coups quand on peut et être tueurs comme on l'a souvent été", a ainsi reconnu Bernardoni.

Pour affronter une équipe qu'il juge "très technique et très mature", le sélectionneur Sylvain Ripoll rappelle, lui, qu'il devra compter avec "un peu moins de récupération", 48 heures tout de même, ce qui n'est pas rien compte tenu de la chaleur.

"On doit aborder ce rendez-vous avec beaucoup de sérénité et de confiance. Le fait d'avoir atteint notre premier objectif peut aussi libérer des énergies", a en tous cas assuré le sélectionneur mercredi, invitant ses joueurs à se montrer "entreprenants et ambitieux, avec des intentions très marquées dans le jeu".

Lors des trois premiers matches, les Bleuets ont au moins montré qu'ils avaient du caractère. Et ils veulent plus que le dernier carré.

"Si on s'arrête là, non, ça ne serait pas une compétition réussie", a ainsi assuré le défenseur central Dayot Upamecano. "On doit aller chercher la victoire contre l'Espagne."

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