Coronavirus : "Ce n'est pas une grippe saisonnière" rappelle l'OMS

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Par Euronews avec AFP
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L’Organisation mondiale de la santé rappelle que la pandémie de Covid-19 est une menace qui doit être prise au sérieux même si la situation à Wuhan suscite "l'espoir".

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Dans la province de Hubei, épicentre de l'épidémie de coronavirus en Chine, les restrictions qui sont toujours en place ont été assouplies : aucun nouveau cas d'origine locale n'aurait été enregistré à Wuhan depuis jeudi.

Les nouveaux cas enregistrés dans le pays au cours des derniers jours seraient des cas importés.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) parle d'un "espoir" même si la menace doit être prise au sérieux selon elle. "Regardez ce qui se passe dans certains systèmes de santé dans le monde... les unités de soins intensifs complètement débordées et les médecins et les infirmières complètement épuisés. Ce n'est pas normal. Ce n'est pas juste une mauvaise grippe saisonnière", rappelle le Dr Mike Ryan, directeur exécutif chargé du Programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire.

Même si la propagation du nouveau coronavirus se poursuit dans le monde, et que la pandémie tue plusieurs centaines de personnes par jour, des dirigeants politiques continuent de minimiser les risques comme le président brésilien qui dénonce une "hystérie" autour du Covid-19. Il l'a qualifié de "petite grippe" vendredi lors d'une conférence de presse à Brasília.

"Après l'agression au couteau (dont il a été victime lors de la campagne présidentielle en 2018, NDLR), ce n'est pas une petite grippe qui va me faire tomber. Si le médecin me recommande de passer un autre test, je le ferai, mais d'ici-là, je me comporterai comme n'importe lequel d'entre vous ici présent", a déclaré Jair Bolsonaro.

Malgré les déclarations du président, le Brésil a commencé à prendre des mesures.

Le pays, qui compte 210 millions d'habitants, a annoncé la fermeture à partir de lundi de ses frontières aux ressortissants venus d'Europe, d'Australie et de plusieurs pays asiatiques.

Ces restrictions, valables un mois, concernent les passagers des vols provenant de l'Espace économique européen (Union européenne, Royaume-Uni, Islande, Norvège et Suisse), de la Chine, du Japon, de Corée du Sud, d'Australie et de la Malaisie, qui n'ont pas la résidence au Brésil ou une justification professionnelle ou familiale pour rentrer dans le pays.

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