Marrakech aux abois : à l'image du pays, la ville s'asphyxie sans touristes

Un homme traverse la place Jemma el-Fnaa à Marrakech au Maroc d'habitude noire de monde, le 22 juillet 2020
Un homme traverse la place Jemma el-Fnaa à Marrakech au Maroc d'habitude noire de monde, le 22 juillet 2020 Tous droits réservés Mosa'ab Elshamy, AP
Par Euronews avec AFP
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Marrakech ne fait plus recette. En raison des restrictions liées au coronavirus, les touristes se font très rares et le secteur est durement touché.

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Le Maroc : 13 millions de touristes par an, près de trois millions rien qu'à Marrakech. Mais ça, c'était avant la pandémie de coronavirus. Aujourd'hui, la place Jemaa el-Fna, d'ordinaire si animée, reste désespérément déserte. Marrakech, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, n'est plus que l'ombre d'elle-même. Et dans les souks de la médina, les vendeurs font les cent pas en attendant des clients qui n'arrivent pas.

« Nous ouvrons nos magasins juste pour passer le temps car il n'y a pas de vente, se lamente Said Kahlaoui, un vendeur de djellabas. Je prie Dieu pour que les autorités trouvent une solution, en particulier pour les aéroports, afin que les touristes puissent revenir. »

En juillet, avec le déconfinement, le secteur espérait éponger ses pertes et misait sur le tourisme intérieur. Mais outre les frontières, huit villes, dont Marrakech, ont été fermées aux visiteurs.

Et la pandémie connaît une nouvelle flambée, avec plus de 8000 cas quotidiens enregistrés dernièrement.

« L'activité du tourisme, à Marrakech et dans tout le Maroc, s'est complètement arrêtée, confie Jalil Habti Idrissi, gérant d'une agence de voyages. Nous avons connu d'autres crises aussi importantes que celle-ci, mais jamais d'une telle ampleur. »

Petite lueur d'espoir : un assouplissement récent pour les voyageurs non soumis aux formalités de visa, sur présentation de deux négatifs de moins de 48 heures, et à condition qu'ils arrivent à bord de vols spéciaux opérés par les compagnies nationales.

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