Bélarus : "Loukachenko doit partir", estime Emmanuel Macron avant une visite dans les pays baltes

Nouvelle manifestation au Bélarus contre Alexandre Loukachenko, le dimanche 27 septembre 2020
Nouvelle manifestation au Bélarus contre Alexandre Loukachenko, le dimanche 27 septembre 2020 Tous droits réservés AP/TUT.by
Par euronews avec AFP
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Une nouvelle manifestation a rassemblé quelques dizaines de milliers de personnes ce dimanche à Minsk. Environ 200 personnes ont été arrêtées.

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Une nouvelle manifestation s'est déroulée dimanche à Minsk, alors que le président français Emmanuel Macron, à la veille d'une visite dans les pays baltes, estime que "Loukachenko doit partir".

Ils étaient moins nombreux que les semaines précédentes mais toujours aussi déterminés, malgré la pluie. Au moins 50 000 personnes ont à nouveau manifesté ce dimanche à Minsk, la capitale bélarusse, contre le président Alexandre Loukachenko, dont la réélection est jugée frauduleuse par l'opposition.

Environ 200 personnes ont été arrêtées. Et c'est sans compter les dizaines d'autres qui l'ont été samedi, essentiellement des femmes et des journalistes.

La légitimité d'Alexandre Loukachenko n'est pas seulement contestée par la rue, mais aussi par l'Union européenne et les États-Unis. Mais ce mouvement de contestation sans précédent au Bélarus, qui dure depuis presque deux mois, n'a pas empêché le président de prêter serment pour un 6ème mandat cette semaine, lors d'une cérémonie organisée en catimini.

Et malgré la répression, l'ex-candidate à la présidentielle Svetlana Tikhanovskaïa, aujourd'hui réfugiée en Lituanie, continue à mobiliser les manifestants. "Nous sommes des millions" et "nous allons gagner", a-t-elle assuré dans un message publié sur les réseaux sociaux ce dimanche.

Des écrivains, artistes et scientifiques lituaniens ont également appelé Emmanuel Macron à soutenir les manifestants au Bélarus, alors que le président français doit se rendre en Lituanie et en Lettonie à partir de lundi.

Dans une interview au Journal du Dimanche, Emmanuel Macron a déjà esquissé une réponse. "Ce qui se passe en Biélorussie, c'est une crise de pouvoir, un pouvoir autoritaire qui n'arrive pas à accepter la logique de la démocratie et qui s'accroche par la force. Il est clair que Loukachenko doit partir", a déclaré le chef de l'État français.

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