Cinq bonnes nouvelles en 2020 en dehors du Covid-19 qui méritent le détour

5 bonnes nouvelles en 2020 en dehors du Covid-19
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Par Guillaume Petit
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Pandémie, confinements, attentats : 2020 a été particulièrement chargée en mauvaises nouvelles. Mais il y a eu malgré tout quelques bonnes nouvelles qui méritent le détour.

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Pandémie, confinements, attentats : l'année a été hélas une succession de mauvaises nouvelles. Mais tout n'était pas négatif en 2020. L'année recense malgré tout quelques rares bonnes nouvelles. Et sur euronews, nous vous en avons sélectionné quelques unes.

La baisse (temporaire) des émission carbone d'origine fossile

C'est le "bon côté" du confinement. Les émissions mondiales de dioxyde de carbone d’origine fossile ont chuté de 7 % en 2020, contre une hausse de 0,1 % en 2019, selon le bilan publié en décembre par le Global Carbon Project (GCP), un consortium réunissant une centaine de scientifiques. Les émissions ont même baissé de 17% en avril dernier, au pic du confinement mis en place dans de nombreux pays du monde entier. Le secteur des transports a connu la plus forte baisse des émissions, suivi par le secteur de l'industrie et celui de la production d'électricité. Mais il est peu probable que cette baisse se maintienne en 2021 si l'activité revient à la normale et si rien n'est fait pour réduire les émissions carbone dans les principaux secteurs de l'économie.

Des protections périodiques gratuites en Ecosse

Autre bonne nouvelle, pour les femmes. Et elle nous vient d'Ecosse. Le 24 novembre 2020, le Parlement écossais a voté en faveur d'une loi qui permet un accès gratuit aux tampons et serviettes hygiéniques. Une première dans le monde. D'autres pays pourraient suivre. En France, Emmanuel Macron a promis d'apporter une réponse à ce dossier début 2021. Pour l'heure, la France a seulement mis en place un dispositif de protections périodiques gratuites pour les femmes en situation de précarité et dans certains collèges et lycées en zone éducation prioritaire mais le gouvernement prévoit un budget en hausse pour 2021. L'Angleterre et la Nouvelle-Zélande ont déjà mis en place une expérimentation dans les établissements scolaires pour réduire la précarité menstruelle.

Le congé paternité rallongé en France

Une bonne nouvelle pour les parents et pour les pères. En France, la durée du congé paternité a été doublé en 2020. Il passera de 14 à 28 jours à compter de juillet 2021, avec "obligation" de poser 7 jours après la naissance. La mesure vise à donner plus d'équité entre hommes et femmes et de répartir mieux les tâches à la naissance d'un enfant. En allongeant la durée du congé paternité, la France entend aussi rattraper son retard sur certains de ses voisins européens. Elle reste néanmoins moins généreuse que la Suède, où les deux parents peuvent se répartir jusqu'à 480 jours de congés.

Des milliers d'animaux sauvés du trafic de contrebande

Plusieurs milliers de tortues, d'oiseaux et reptiles, ainsi que quelques tigres et des chimpanzés ont été sauvés des griffes des contrebandiers. C'est le résultat d'une opération mondiale menée en septembre dernier dans plus de 100 pays et coordonnée par INTERPOL et l'Organisation mondiale des douanes. En tout, 699 trafiquants sont tombés dans leurs mailles du filet et ont été appréhendés. Un coup de canif porté au 4ème plus grand trafic illégal au monde, qui continue d'augmenter chaque année, selon Interpol. Autre point positif de cette année 2020, sans lien direct avec cette opération : la Chine a décidé d'interdire le commerce et la consommation d'animaux sauvages

Un second patient guéri du VIH

Enfin, une bonne nouvelle sur le plan de la santé : un Londonien d’origine vénézuélienne, présenté par le New York Times comme Adam Castillejo, est devenu le deuxième patient à avoir guéri du VIH. Ce cas a été présenté dans une étude de The Lancet cette année. Il avait subi "une greffe de moelle osseuse pour traiter un lymphome à l’aide de cellules souches d’un donneur" qui était "porteur d’une mutation génétique très rare", explique vih-org, ce qui lui a conféré une "résistance quasi-totale à l’infection par le VIH". Depuis qu’il a arrêté le traitement il y a 2 ans et demi, "les chercheurs n’ont pas trouvé trace de VIH fonctionnel dans son sang, son sperme, ses ganglions lymphatiques". Une procédure très spécifique qui peut être difficilement généralisée aux 40 millions de personnes qui sont porteuses du VIH dans le monde mais qui offre un espoir dans la recherche scientifique.

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