ARCO, Carabanchel : l'art foisonne à Madrid

Arco, foire de l'art à Madrid, en Espagne, début juillet 2021
Arco, foire de l'art à Madrid, en Espagne, début juillet 2021 Tous droits réservés Jaime Velasquez / Euronews
Par Jaime Velazquez
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La foire internationale d'art contemporain s'est ouverte dans la capitale espagnole, elle célèbre sa 40ème édition

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L'ARCO, principale foire internationale d'art moderne et contemporain en Espagne, est de retour à Madrid pour son 40ème anniversaire après une année d'interruption due à la pandémie.

ARCO Madrid présente le travail de plus d'un millier d'artistes, des œuvres d'art toujours stimulantes et parfois controversées.

"L'ARCO est un reflet de la complexité du monde de l'art. Vous pouvez voir tous types de formats : de la peinture, de la vidéo, de la sculpture. Le visiteur doit venir par curiosité et surtout, avec les yeux grands ouverts", confie la directrice Maribel Lopez.

L'année a été difficile pour le monde de l'art, qui a dû se battre pour survivre durant 18 mois de fermeture.

Réactiver le marché de l'art

L'ARCO rouvre ses portes avec le défi de réactiver le marché de l'art après une "année blanche" due à la pandémie de Covid-19. Tous les espoirs sont permis pour séduire les 220 collectionneurs privés et les institutions qui visiteront l'événement dans les prochains jours.

L'espace étant limité cette année, la foire est restée hors de portée pour la plupart des galeries et des artistes nationaux qui représentent normalement 60 % des exposants.

Mais non loin de là, l'art s'expose aussi dans la rue. Ces murs reflètent la vivacité d'une scène d'artistes émergents et de galeries en plein essor. Avec plus de 40 studios d'art, le quartier populaire de Carabanchel est en pleine effervescence artistique.

Carabanchel, quartier artistique

Kim Martin Humphrey partage son atelier avec six autres artistes. Elle s'est installée à Carabanchel, attirée par les prix bas et l'opportunité d'entrer en contact avec d'autres créateurs, des artistes qui ont parfois eu du mal à faire connaître leur travail à cause de la crise sanitaire.

"J'ai moi-même dû annuler une exposition que j'avais organisée à cause d'une quarantaine. Mais d'un autre côté, cette pause, du moins pour moi, m'a permis d'être très productive sur le plan créatif", raconte Kim.

À Carabanchel, des artistes ont transformé leurs studios en galeries pour attirer les visiteurs et exposer et vendre leurs propres œuvres. "Le public demande à pouvoir visiter les ateliers d'art pour voir le travail sur place, pour parler directement avec l'artiste, voir comment il travaille, comment l'œuvre évolue, et le résultat final lors de la présentation dans une galerie. C'est très attractif", explique Carlos Cartaxi, artiste et co-fondateur du "Corner gallery et studio".

De Carabanchel à l'ARCO, malgré la pandémie, le travail des artistes et des galeries n'a jamais cessé. Il est maintenant temps de le mettre en lumière

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