Le conseil d'administration de Frontex examine la démission de son directeur Fabrice Leggeri

Fabrice Leggeri
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Par Laurence Alexandrowicz
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Le patron de Frontex présente sa démission, étudiée par l'agence européenne aujourd'hui. On reproche à Fabrice Leggeri d'avoir couvert des refoulements illégaux de migrants, et d'être trop complaisant avec la Grèce.

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 Le conseil d'administration de Frontex examine la démission de son directeur. Le Français Fabrice Leggeri, patron depuis 2015 de l'agence européenne de garde-côtes et de garde-frontières, est poussé vers la sortie depuis une enquête de l'Office européen de lutte antifraude. On lui reproche des refoulements illégaux de migrants.

Son offre de démission a été révélée par plusieurs sources, notamment par Tomas Statius, journaliste de Lighthouse Reports, un collectif d'investigation.

"Frontex dit à chaque fois la même chose : il prétend ne pas avoir de mandat pour enquêter sur une action perpétrée par un État européen, explique le journaliste Tomas Statius. Tout ce qu'ils peuvent faire, c'est apporter leur aide dans cette opération. D'autre part, le gouvernement grec affirme que ces allégations sont fausses, mais il ne fournit aucun détail, aucune explication sur la raison pour laquelle ces personnes ont été retrouvées sur un radeau de sauvetage au milieu de la mer".

Le patron de Frontex est accusé de complaisance avec Athènes. L'agence a répertorié des renvois illégaux de migrants, parvenus dans les eaux grecques, comme de simples "opérations de prévention au départ, menées dans les eaux turques". Alors que selon des ONG la Grèce a repoussé brutalement des migrants vers la Turquie.

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