En Allemagne, Volodymyr Zelensky a été reçu par le chancelier allemand Olaf Scholz. Il a reçu le prix Charlemagne, une distinction récompensant un engagement en faveur de l'unification européenne, à Aix-la-Chapelle.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a affirmé dimanche à Aix-la-Chapelle, en présence de Volodymyr Zelensky, que l'Ukraine "faisait partie de la famille européenne".
"Dans toute l'Europe, la guerre a permis de prendre conscience d'une chose: l'Ukraine fait partie de notre famille européenne", a déclaré M. Scholz lors de la remise au président et au peuple ukrainiens du prix Charlemagne.
"La guerre d'agression de la Russie a rapproché l'Union européenne et l'Ukraine comme jamais auparavant", a-t-il ajouté.
"Le président Zelensky et le peuple d'Ukraine se battent pour les valeurs et pour l'obligation que ce prix incarne", a assuré la cheffe de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, également présente à la cérémonie.
"Ce faisant, ils se battent également pour notre propre liberté et nos valeurs. La démocratie et l'État de droit, la liberté d'expression et la liberté de créer son propre destin", a-t-elle ajouté.
Après des entretiens officiels à Berlin, Volodymyr Zelensky et Olaf Scholz se sont rendus ensemble dans l'ouest de l'Allemagne pour la cérémonie du prix Charlemagne.
Cette distinction, remise chaque année à Aix-la-Chapelle, ancienne capitale de l'empire carolingien, a été créée en 1949 pour promouvoir la construction européenne, après les destructions de la Seconde Guerre mondiale.
En 2022, le prix avait été décerné à trois opposantes au régime biélorusse: Svetlana Tikhanovskaïa, Veronika Tsepkalo et Maria Kolesnikova. Il a dans le passé récompensé de nombreux dirigeants occidentaux, comme l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill Vaclav Havel, alors président de la Tchécoslovaquie ou encore l'ancien président français François Mitterrand.
L'UE a accordé à Kiev le statut de candidat officiel en juin 2022 mais réclame la poursuite des réformes, notamment anticorruption.
Bruxelles estime que les pourparlers prendront six à dix ans après leur ouverture, alors que Kyiv souhaite une intégration beaucoup plus rapide.