L'ingénieur irlando-palestinien était initialement venu pour un court séjour en famille à Gaza.
Pour les gazaouis qui ont tout quitté, en partance vers le sud de l'enclave, se mettre à l'abri des bombardements incessants est parfois mission impossible.
Mais ces 70 personnes ont eu de la chance d'avoir trouvé le chemin de cette maison de famille transformée en véritable refuge.
Rami Mahfouz en fait parti. Désemparé, lui et sa famille ont tout laissé derrière eux. "J'ai tout quitté du jour au lendemain avec ma famille. Mais le plus important c'est d'avoir pu s'échapper et d'avoir sauver ma peau"
Il a fallu pour tout le monde s'adapter. Entre peur des lendemains difficile, cohabitation, chacun a trouvé sa place. "Le plus sage et le plus agé d'entres nous ont aidé à trouver des solutions et mettre notre argent en commun pour partager les frais." raconte un autre déplacé.
Leur ange gardien, Ibrahim Al-Agha, ingénieur palestinien et irlandais est venu à Gaza pour un court séjour en famille. Mais son destin a basculé rendant parfois le quotidien difficile.
"On essaie d'occuper les enfants comme on peut" s'est confié ce père de famille de trois enfants.
Selon des estimations, il serait des centaines de bi-nationaux bloqués dans la bande de gaza sous siège totale depuis les attaques du 7 octobre du Hamas.