Des manifestations ont eu lieu à travers le Moyen-Orient après l’annonce de la mort du chef du Hamas. Israël n’a pas publiquement revendiqué son assassinat. Mais Benjamin Netanyahu a déclaré mercredi, qu'Israël avait porté “des coups sévères” à ses “ennemis” ces derniers jours.
Munis pour certains du drapeau vert du Hamas, ils étaient des milliers à manifester ce mercredi à Ramallah, en Cisjordanie, quelques heures après l’annonce de la mort d'Ismaël Haniyeh.
Le chef du bureau politique du Hamas, a été tué à Téhéran dans une frappe attribuée à Israël.
Dans la capitale iranienne, où des manifestations ont également eu lieu, les autorités ne décolèrent pas. Le guide suprême Ali Khamenei a déclaré que son pays se devait de venger la mort d’Ismaël Haniyeh.
L'Iran a décrété trois jours de deuil national. Après des funérailles jeudi à Téhéran, le chef du Hamas sera enterré vendredi à Doha, au Qatar.
L’annonce de sa mort a suscité de nombreuses réactions à travers le Moyen-Orient. À Tyr, dans le sud du Liban, des centaines de réfugiés palestiniens ont défilé dans les rues de la ville.
Manifestation également à Karachi au Pakistan, où les autorités ont qualifié l’assassinat du chef du Hamas d’“acte irresponsable”.
Israël n’a pas revendiqué cet assassinat. Mais Benjamin Netanyahu a déclaré mercredi, qu'Israël avait porté “des coups sévères” à ses “ennemis” ces derniers jours.