27 ans, entrepreuneur et dandy

27 ans, entrepreuneur et dandy
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Par Ines Fressynet
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Steve Calder est un jeune tailleur et entrepreneur de 27 ans basé à Melbourne, en Australie.

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Steve Calder est un jeune tailleur et entrepreneur de 27 ans basé à Melbourne, en Australie. Il a d’abord attiré notre attention sur Instagram @stevecalder car il représente l’idéal du dandy d’aujourd’hui, capable de porter aussi bien un costume qu’une tenue décontractée, avec la même aisance et élégance. Sa passion et sa connaissance des vêtements bien ajustés et des matières durables en ont fait un véritable expert de l’habillement pour hommes. Découvrez son interview pour en savoir plus sur son business florissant de costumes sur-mesure.

nami_man just sent this to me from his personal archives! #calderstyle #spankbank</a></p> <p style=" color:#c9c8cd; font-family:Arial,sans-serif; font-size:14px; line-height:17px; margin-bottom:0; margin-top:8px; overflow:hidden; padding:8px 0 7px; text-align:center; text-overflow:ellipsis; white-space:nowrap;">Une publication partagée par Steve Calder (stevecalder) le 5 Mars 2017 à 22h45 PST

Qui êtes-vous Steve Calder?

“Je suis né en Nouvelle-Zélande et j’ai déménagé à Melbourne avec ma famille à l‘âge de 12 ans. J’ai grandi en banlieue, fait de la musique et joué aux jeux vidéos comme tous les gens de mon âge. J’ai été un temps chanteur dans un groupe de pop-rock puis j’ai commencé à travailler assez tôt, vers 14 ans. Pendant mes études, je travaillais aussi à plein temps en vendant des vêtements pour hommes dans un centre commercial à côté de chez moi. Je n’ai jamais voulu étudier à l’université. J’ai toujours trouvé que le système éducatif traditionnel ne me convenait pas. A la place, comme plein de jeunes de mon âge, je me suis rebellé et j’ai passé la fin de mon adolescence à travailler, à faire la fête, et à profiter de la vie”.

Quand est-ce que vous avez lancé votre propre entreprise?

“Après un peu de réflexion, j’ai réalisé que j’aimais vraiment aider les gens en les aidant à mieux s’habiller et à se sentir mieux dans leur vie de tous les jours. Au fond, j’ai toujours su que je devais suivre ma passion et être mon propre chef. J’ai essayé plusieurs choses comme un blog, un site de vente en ligne pour vendre des habits de bébés. Et en 2015, j’ai commencé à faire un plan d’action pour démarrer ma propre entreprise”.


The Calder Showroom in the Nicholas Building, Melbourne.

“L’esthétique devait être très décontractée, pleine de personnalité, mais toujours pensée dans un esprit classique. Le style de vie et vestimentaire qui me parle le plus est le mode de vie napolitain. J’ai cherché des fabricants connus et moins connus, via internet et à travers des amis. J’ai lancé mon business en mars 2016 à partir du salon de coiffure d’un ami et en me concentrant sur Instagram et le bouche à oreilles, faisant doucement grandir la marque jusqu‘à ce qu’elle est aujourd’hui”.

Qui est l’homme Calder?

“L’homme Calder est un jeune-homme qui travaille dans une entreprise ou qui possède sa propre entreprise; il mène une vie confortable et vit pour lui et personne d’autre. Il apprécie et recherche des vêtements de qualité, aime les belles voitures, boit du whisky et fume des cigares pour son propre plaisir. Il n’est pas concerné par la hype, les tendances ou les marques”.

Que lui proposez-vous?

“Mes costumes sont faits sur-mesure à Naples, en Italie, par des artisans qui perpétuent leur savoir-faire depuis des générations. Chaque costume Calder représente un temps conséquent de travail à la main, et est merveilleusement coupé aux mesures de son propriétaire. Les usines qui travaillent pour moi sont les meilleures, et j’ai choisi de collaborer avec des entreprises de tissus familiales plutôt que des grandes manufactures établies. Mes conceptions évoquent la nonchalance, la virilité et le professionnalisme”.

Où avez-vous prévu d’aller prochainement?

“Je voyagerai en Italie pour assister à Pitti Uomo, me faire de nouveaux contacts et visiter mon atelier napolitain. Dans mon showroom j’ai déjà mis en place Viola Milano, AARCH Gloves et TBD Eyewear et j’attends avec impatience de me développer davantage dans les mois à venir. J‘étudie aussi l’idée de rendre ma marque accessible au marché européen, alors gardez les yeux ouverts pour plus d’infos!”

Interview menée en anglais par Inês Fressynet
Traduction: Living it

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