100 jours d’exil pour Carles Puigdemont

Cela fait 100 jours que Carles Puigdemont a fui Barcelone pour Bruxelles. Depuis le début de son exil le président catalan déchu n'a eu de cesse de jouer à cache-cache avec la presse internationale, laissant planer souvent le doute sur ses apparitions publiques. A son arrivée Carles Puigdemont a élu domicile à l'hôtel Président, un symbole diront certains. Mais désormais il est aussi locataire d'une villa à Waterloo. De nombreuses interrogations demeurent sur le coût de cet exil. Pour son avocat, Paul Bekaert, cette question relève du secret professionnel.
A Bruxelles Carles Puigdemont peut s'appuyer sur un proche, l'homme d'affaire José Maria Matamala. Politiquement le responsable catalan peut aussi compter sur le soutien des nationalistes et séparatistes flamands de la N-VA. "Je crois que c'était pour lui un très très grand soutien moral", explique son avocat.
Fait étonnant, les nationalistes flamands applaudissent les discours en français de Carles Puigdemont. Lors des rassemblements de la N-VA la langue de Molière est alors tolérée pour le responsable catalan. Interrogé par un youtubeur sur son niveau de néerlandais, Carles Puigdemont avoue en revanche ne connaître que deux mots pour le moment: "merci" et "s'il vous plaît".