"C'est un moment de vérité " pour l’Union européenne

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte Tous droits réservés Stephanie Lecocq/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved
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Par Grégoire LoryEuronews
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Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE entament à Bruxelles un sommet crucial consacré au plan de relance de l’économie.

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Les dirigeants de l'UE se retrouvent à Bruxelles pour négocier un plan de relance de 750 milliards d'euros. Pour la première fois depuis le début de la pandémie les chefs d'Etat et de gouvernement se réunissent pour un sommet en présentiel.

Les 27 espèrent sortir de l'impasse sur la stratégie de reprise. Chacun à son arrivée a rappelé ses priorités. "C'est un moment de vérité, d'ambition, pour l’Europe", insiste le président français Emmanuel Macron. Son homologue italien, Guiseppe Conte, souligne que les Etats membres élaborent " une réponse, une réponse économique et sociale pour tous les citoyens européens dans l'intérêt commun de nos valeurs".

Les chefs d'Etat et de gouvernement espèrent arracher un compromis sur le fonds de relance et sur le budget européen à long terme auquel ce nouveau dispositif sera adossé. Les difficultés portent sur l'ampleur de l'aide européenne et sur la clef de répartition de cette enveloppe.

Tous les regards sont tournés vers le Premier ministre néerlandais particulièrement frileux à propos de cette stratégie. "Si les pays du sud ont besoin de l'aide d'autres pays pour faire face à cette crise je le comprends", répond Mark Rutte. Mais il ajoute "qu'il est raisonnable pour nous de demander des engagements clairs en faveur de réformes".

Le Premier ministre hongrois sera lui aussi au centre de l'attention. Viktor Orban ne veut pas lier ce fonds de relance au respect de l'Etat de droit.

Les sources diplomatiques sont divisées sur la possibilité de conclure en accord ce week-end. Le ton et le contenu des négociations sont maintenant entre les mains du président du Conseil européen. "Même si cela est difficile je suis convaincu qu'avec du courage politique c'est possible", assure Charles Michel.

Le sommet doit se terminer samedi mais face à l'ampleur des divisions il pourrait se prolonger jusqu'à dimanche.

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