Cinq familles israéliennes se sont rendues mercredi au Parlement européen pour témoigner leur détresse après l’enlèvement de leurs proches lors de l’attaque menée en octobre par le Hamas.
Cela fait plus d'un mois que 245 personnes sont retenues en otage par le Hamas. Shai Wenkert fait partie des familles concernées. Il s'est rendu mercredi au Parlement européen pour demander à l'UE d'aider à leur libération.
Il montre des photos de son fils, Omer, menotté, des armes pointées sur lui.
"Mon fils a 22 ans, c'est un très beau garçon. Il est seulement allé à une fête, au festival Nova, d'abord pour célébrer le bonheur, la liberté et l'amour", interpelle Shai Wenkert.
Quatre autres familles ont fait le déplacement à Bruxelles pour demander aux 27 d'utiliser tout leur poids politique pour les libérer.
Yoni Asher est inquiet pour sa femme et ses deux filles détenues par le Hamas. Sa belle-mère, a également été enlevée, mais elle a été tuée par les assaillants. Il explique pourquoi il a voulu se présenter au Parlement européen.
"Je n'avais rien d'autre à faire que de m'effondrer sur le sol. Mais il n'y a pas si longtemps, j'ai décidé que c'était soit se battre pour la vie de ma famille, soit mourir. Je n'ai donc pas deux choix. Je n'ai qu'un seul choix", précise-t-il.
Shai Wenkert et Yoni Asher soutiennent tous deux la réponse du gouvernement israélien dans la bande de Gaza. Mais d'autres familles demandent à l'Etat hébreu d'entamer des négociations avec le Hamas.