Air France, Lufthansa, Transavia...Plusieurs compagnies aériennes ont décidé de suspendre leurs vols vers Beyrouth face aux craintes d’un embrasement militaire entre le Hezbollah et Israël dans le sud du Liban. Israël a promis de de répondre “avec force” après un tir sur le plateau du Golan samedi.
Les vols des compagnies aériennes Air France et Transavia sont suspendus vers Beyrouth “en raison de la situation sécuritaire à destination”, selon le porte-parole du groupe Air France-KLM. “Les clients concernés seront avisés individuellement et des solutions de report ou de remboursement leur seront proposées” a-t-il précisé.
Les compagnies appartenant au groupe allemand – Lufthansa, Eurowings et Swiss – annulent quant à elles leurs vols vers la capitale libanaise "jusqu’au 5 août inclus en raison des développements actuels au Moyen-Orient" a déclaré lundi un porte-parole.
Dimanche, Israël a promis de riposter “avec force” à un tir de roquette qui a fait 12 morts sur le plateau du Golan annexé. Le Hezbollah nie être à l’origine de ce tir, mais Israël affirme le contraire.
L'armée israélienne a indiqué, mardi, avoir frappé une dizaine de cibles du Hezbollah dans sept zones différentes du sud du Liban et tué l'un des membres du mouvement lors de frappes aériennes et terrestres menées dans la nuit.
Appels à la retenue
L'Iran, soutien du Hezbollah, a mis en garde l'État hébreu contre les "conséquences" de représailles au Liban.
Face à un risque d’escalade régional, plusieurs pays tentent d’apaiser les tensions. Alors que le gouvernement libanais et l’Union européenne demandent une enquête internationale, l’ONU appelle à la retenue.
De leur côté, les Etats-Unis, accusent eux aussi le Hezbollah de cette attaque, mais ne veulent pas d’une escalade.