VivaTech 2021, vitrine de l'innovation française et internationale

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Par Jeremy Wilks
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VivaTech 2021, rendez-vous des start-up et des technologies, bat son plein à Paris, en présentiel et virtuel, avec 1400 exposants du monde entier. Occasion pour nous de rencontrer quelques-uns des grands noms de l'innovation française.

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À Paris, VivaTech s'affiche comme l'événement tech et start-up numéro 1 en Europe. Cette édition 2021 est remarquable rien que dans le fait qu'elle se déroule physiquement même si elle conserve un volet virtuel. 1400 exposants y participent dont un peu plus de la moitié sur place. Les grands noms de l'innovation internationale et française sont là. Ce retour à la réalité physique est un motif de satisfaction pour Maurice Lévy, président de Publicis et cofondateur de VivaTech.

"C'est comme si l'on revenait à la vie," nous indique Maurice Lévy. "C'est le tout premier grand événement où les gens se réunissent physiquement," souligne-t-il avant d'ajouter : "Quand on a passé près de deux ans à se voir à travers des écrans et qu'on se rend compte que ces personnes existent en chair et en os et qu'elles ont le sourire, cela fait vraiment du bien."

Le luxe à l'heure de la numérisation

Parmi les partenaires historiques de VivaTech, le groupe de luxe français LVMH. Son directeur des systèmes d'information groupe Franck Le Moal nous explique dans quelle mesure la pandémie qui a modifié notre relation à la technologie a aussi changé notre relation aux produits de luxe.

"La pandémie a été un accélérateur incroyable," estime Franck Le Moal. "En quelques jours, on a été obligé de passer d'une société totalement physique à une société totalement digitale, en particulier dans une société du luxe qui a une longue tradition de fabrication et de transmission manuelles," fait-il remarquer. "D'un seul coup, ce Covid est arrivé et en quelques jours, quelques semaines, on a dû passer à cette transformation totalement digitale," reconnaît-il.

Nous l'interrogeons sur le conflit qu'il peut y avoir entre le monde du luxe où tout est une affaire d'expériences et produits exclusifs et le monde numérique qui consiste à toucher un maximum de gens à faible coût."Cela fait des années que c'est un débat, mais je pense que les choses sont véritablement en train de changer," indique le DSI groupe de LVMH. "Aujourd'hui, la technologie permettra de plus en plus de mettre à disposition de nos clients sur les moyens digitaux, une expérience de plus en plus personnalisée car c'est ce que nous clients attendent, mais elle nous permettra aussi de sublimer nos sites web et nos applications pour que nous offrions quelque chose d'extrêmement sophistiqué et d'unique à nos clients parce que c'est cela que l'on recherche," souligne-t-il.

Nouvelle mobilité

Les préoccupations environnementales sont très présentes dans nos esprits alors que nous émergeons de la pandémie et évidemment, les transports font partie de cette problématique.

PDG d'une nouvelle marque du groupe Renault appelée Mobilize, Clotilde Delbos nous la décrit. "C'est l'avenir de Renault," estime-t-elle. "Nous sommes convaincus que le monde de la mobilité change : les gens sont en train de changer de comportement en passant de la possession d'un véhicule à l'usage d'un véhicule et c'est exactement ce que Mobilize veut être capable d'offrir," affirme-t-elle.

"Mobilize se décline de trois manières : nous proposons des offres dans la mobilité, les services de l'énergie et les services de données ; nous mettons tout cela ensemble parce que ce sont des choses qui sont liées car la mobilité a besoin de l'électricité, d'où notre travail qui vise à favoriser cette mobilité électrique," indique-t-elle.

Mais qu'en est-il des batteries dont la durée de vie inquiète ceux qui veulent acheter un véhicule électrique ? Il faut aussi savoir ce qu'on en fait quand elles arrivent en fin de vie. Clotilde Delbos nous précise ce que compte faire Mobilize des batteries usagées.

"Ce qui est positif, c'est que l'on a dix ans d'expérience dans la mobilité électrique, donc on commence à avoir les premiers retours de batteries et on regarde ce que l'on peut faire avec," explique-t-elle avant d'ajouter : "Tout d'abord, on s'est rendus compte que leur cycle de vie était plus long que ce que l'on pensait au départ ; ensuite, quand elles ne sont plus assez performantes parce qu'elles ne se chargent plus suffisamment, on les retire du véhicule et on peut leur donner une seconde vie dans une utilisation fixe pour fournir de l'énergie dans différents cas de figure."

VivaTech s'achève le samedi 19 juin par une journée grand public.

Journaliste • Jeremy Wilks

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