l'OTAN veut une zone Schengen militaire

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Par Euronews
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La lutte contre le terrorisme au centre des discussions des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN ces mardi et mercredi à Bruxelles. Le chef de la diplomatie américaine a pris la parole aux côtés de son homologue européenne.

“Notre objectif commun est de défaire le groupe Etat islamique, pas seulement en Irak et en Syrie mais de l‘éliminer globalement et poursuivre nos discussions sur les actions à prendre ensemble pour combattre le terrorisme où qu’il soit”, a déclaré Rex Tillerson.

Le Secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a salué la coopération entre l’OTAN et l’Union européenne en matière de cyber-défense et de lutte contre la propagande sur les réseaux sociaux.

“Le Secrétaire général et d’autres membres de l’OTAN sont restés discrets aujourd’hui sur la menace russe”, commente Andrei Beketov, le correspondant d’Euronews à Bruxelles. “Pourtant la semaine dernière, le chef de la diplomatie américaine avait promis aux Européens de les aider à gérer les agressions russes à son voisinage. La rhétorique est plus douce à l’approche d’une rencontre entre Tillerson et le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov”.

Pourtant, en coulisses, les Alliés se préparent activement pour faire face à un potentiel conflit militaire avec la Russie, aux portes de l’Europe.

“Le défi, c’est de pouvoir acheminer rapidement des troupes et des équipements militaires à travers le continent européen vers la frontière Est ou Sud, si nécessaire”, analyse Brooks Tigner de l’hebdo Jane’s Defence. “Le problème, c’est que nombre de ces infrastructures de transport ont été démantelées après la Guerre Froide”.

L’OTAN veut notamment créer une sorte de zone Schengen militaire pour faciliter la mobilité des troupes.

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