The Brief: un pas supplémentaire vers le Brexit

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Par Euronews
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Aujourd’hui, le Brief a assisté à la conférence de presse des négociateurs du Brexit, Michel Barnier (pour l’UE) et David Davis (pour le Royaume-Uni). Ils ont conjointement, et non sans une certaine fierté affichée, présenté un accord sur la période de transition pour éviter une rupture brutale des liens avec le Royaume-Uni après le Brexit. Cette période est fixée à 21 mois.

Durant cette transition, les anglais devront continuer de respecter les règles européennes. En contrepartie, ils auront tous les bénéfices du marché unique et de l’Union douanière.

“Une étape décisive reste une étape!”, rappelle Michel Barnier, le négociateur en chef de l’UE. “Nous ne sommes pas au bout de la route. Il reste encore beaucoup de travail sur les sujets importants et en particulier, en Irlande et Irlande du Nord”.

L’Union européenne veut éviter la création d’une frontière entre les deux parties de l‘île. En dernier recours, elle propose de garder l’Irlande du Nord au sein de l’union douanière ce que les anglais refusent catégoriquement.

Outre la période de transition, un accord provisoire a été conclu sur le statut de Gibraltar, la facture du divorce et les droits des citoyens. Ceux qui arriveront en Angleterre durant la transition auront les mêmes droit que ceux arrivés avant le Brexit. Les éléments de ce compromis doivent être approuvés lors d’un sommet en fin de semaine.

Les agriculteurs manifestent pour préserver la PAC

Ce lundi, les fermiers ont attiré l’attention des ministres européens de l’agriculture, réunis à Bruxelles. Ils discutent de la réforme de la Politique agricole commune (PAC). A terme, les Etats membres pourraient avoir plus de marge pour décider combien et comment répartir les subsides.

“On peut pas renationaliser la politique agricole commune parce que c’est le pilier de l’Europe et si demain on met le pilier à mal, l’Europe tombe tout à fait”, affirme Yves Vandevoorde, coordinateur de la Fédération Unie de Groupements d’Eleveurs et d’Agriculteurs (FUGEA). “C’est grace à la politique agricole commune que l’Europe s’est fondée”.

Avec le départ du Royaume-Uni, le prochain budget de la PAC risque de diminuer. Pour compenser, certains pays veulent augmenter leurs contributions à l’agriculture alors que d’autres préfèrent investir ailleurs.

“Des propositions sont sur la table”, explique le ministre bulgare de l’Agriculture, Rumen Porodzhanov. “Chaque Etat membre a ses intérêts propres mais on doit travailler ensemble pour trouver une voix commune pour guider la Commission”.

Les pays de l’Est veulent préserver le budget alloué à l’agriculture mais il faudra trouver un compromis à 27. Ensuite, ce sera à la Commission de faire une proposition de budget pour le mois de mai.

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