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Amateurs d'art et curieux se sont massés ce mardi devant un magasin de Croydon, au sud de Londres, où le graffeur britannique a monté une exposition temporaire pour défendre sa "marque" contre un éditeur de cartes de vœux. Dans la vitrine du magasin baptisé "Produit Intérieur Brut" figurent des œuvres phares du street-artist comme le gilet pare-balles décoré d'un drapeau britannique porté par le rappeur Stormzy au dernier festival de Glastonbury. Ouverte à des "fins d'affichage seulement", cette boutique éphémère restera fermée au public ; quant aux objets exposés, ils seront vendus uniquement sur Internet après la fermeture la boutique dans une quinzaine de jours. Tout ça, pour ça ? Non, le graffeur, pour qui "c'est sans doute la raison la moins poétique possible de faire de l'art", entend ainsi empêcher un éditeur de cartes de vœux de vendre des produits estampillés "Banksy". Selon des spécialistes en copyright, comme il n'utilise pas lui-même sa "marque" pour vendre des marchandises, celle-ci peut être transférée à des tiers. Il lui a donc été conseillé d'ouvrir sa propre boutique afin de couper l'herbe sous le pied de quiconque chercherait à en tirer profit.
Amateurs d'art et curieux se sont massés ce mardi devant un magasin de Croydon, au sud de Londres, où le graffeur britannique a monté une exposition temporaire pour défendre sa "marque" contre un éditeur de cartes de vœux. Dans la vitrine du magasin baptisé "Produit Intérieur Brut" figurent des œuvres phares du street-artist comme le gilet pare-balles décoré d'un drapeau britannique porté par le rappeur Stormzy au dernier festival de Glastonbury. Ouverte à des "fins d'affichage seulement", cette boutique éphémère restera fermée au public ; quant aux objets exposés, ils seront vendus uniquement sur Internet après la fermeture la boutique dans une quinzaine de jours. Tout ça, pour ça ? Non, le graffeur, pour qui "c'est sans doute la raison la moins poétique possible de faire de l'art", entend ainsi empêcher un éditeur de cartes de vœux de vendre des produits estampillés "Banksy". Selon des spécialistes en copyright, comme il n'utilise pas lui-même sa "marque" pour vendre des marchandises, celle-ci peut être transférée à des tiers. Il lui a donc été conseillé d'ouvrir sa propre boutique afin de couper l'herbe sous le pied de quiconque chercherait à en tirer profit.
