Dépôt de plainte contre le Gardasil, le vaccin contre le cancer du col de l'utérus

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Par Euronews
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Une jeune femme de 18 ans a déposé une plainte pénale auprès du parquet du tribunal de Bobigny contre Sanofi Pasteur et l’Agence du médicament pour “atteinte involontaire à l’intégrité de la personne humaine”. Elle accuse le Gardasil, vaccin contre le cancer du col de l’utérus, d’être responsable de son inflammation du système nerveux central. Elle s’appuie sur une double expertise commandée par la Commission régionale de conciliation et d’indemnisation des accidents médicaux d’Aquitaine qui a conclu à un lien de cause à effet entre le vaccin et sa pathologie.

La première injection, a détaillé dimanche son avocat Me Jean-Christophe Coubris, a été reçue par Marie-Océane le 11 octobre 2010, une deuxième le 13 décembre. Une vaccination intervenue selon lui après un véritable “tapage médiatique”, visant parfois à “culpabiliser” les parents pour qu’ils choisissent ce traitement.

Mi-février 2011, des signes cliniques sont apparus. Des vertiges et vomissements ont conduit à son hospitalisation à Dax (Landes), puis en urgence au CHU de Bordeaux, après avoir souffert de pertes momentanées de la vue, de la marche et d’une paralysie faciale.

Selon un communiqué de Me Coubris, “le diagnostic d’encéphalomyélite aigüe disséminée (l’inflammation du système nerveux central, NDLR) ou de sclérose en plaques a été rapidement posé”.
Me Courbis se bat aussi des plaignants du Médiator et des pilules de 3ème et 4ème génération.

Un cabinet d’avocats parisien, qui défend trois jeunes filles victimes d’effets néfastes présumés de la prise de Gardasil, a pour sa part annoncé dimanche vouloir déposer “trois plaintes pénales d’ici quinze jours” contre le laboratoire produisant le Gardasil.

Sanofi Pasteur conteste la conclusion de l’expertise avancée par la jeune femme, expliquant qu’elle s’appuie “uniquement sur la constatation d’une coïncidence temporelle entre la survenue et les symptômes de la maladie et de la vaccination”.

Daniel Floret, président du comité technique des vaccinations, organisme public, a déclaré ce matin sur RTL que : “les données de pharmacovigilance internationales ne montrent pas de lien entre ce vaccin et une quelconque maladie auto-immune, dont la sclérose en plaques”, a déclaré le professeur Floret, ajoutant “on ne croit ça qu’en France”. Il a souligné que des “millions de doses” avaient été distribuées dans le monde. Il craint que ces plaintes ne fassent “oublier ce qu’apporte le vaccin”.

Avec AFP

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