Oiseaux et cochons d’Angry Birds ne sont pas des agents de la NSA

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Par Vincent Coste
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La société finlandaise Rovio, qui édite Angry Birds, a publié ce mardi un communiqué pour se défendre de toute collusion avec la NSA et le GCHQ, les agences de sécurité et de renseignement américaine et britannique.

Lundi 27 janvier, un article du New York Times avait jeté le trouble. Le quotidien américain affirmait, en se basant sur de nouveaux documents émanant d’Edward Snownden, que le jeu et d’autres applications (Google Maps, Facebook) pour smartphones seraient susceptibles de fournir des informations sur leurs utilisateurs à la NSA et au GCHQ. Cette nouvelle révélation du désormais célèbre « ancien consultant » a de quoi faire frémir, Angry Birds par exemple, ayant été téléchargé plus d’un milliard de fois toutes versions confondues.

« La confiance de nos fans est primordiale et nous prenons les questions de respect de la vie privée très au sérieux. Nous ne collaborons pas, n’entretenons aucune connivence ou ne partageons aucune donnée avec la moindre agence de renseignement », assure ainsi Rovio dans son communiqué. La compagnie indique, toutefois, que si transferts d’information il y a eu, ils seraient peut-être le fait de sociétés tiers, chargées de la gestion des contenus publicitaires. Le PDG de l’entreprise Mikael Head promet donc « comme toutes les sociétés qui utilisent les services de ces régies publicitaires, de faire réévaluer leurs services, si ces dernières font l’objet d’espionnage ».

Le feu est donc éteint pour l’éditeur. Le massacre des cochons peut continuer.

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