A partir du 1er janvier, la loi concernant les chauffeurs non professionnels va être durcie, sonnant le glas de UberPOP.
Les taxis parisiens ont gagné une première victoire contre Uber. Et ce, même si la participation aux opérations escargots autour de la capitale a été plutôt faible ce lundi. UberPOP, ce genre de covoiturage contre rémunération, et non pas participation aux frais, devrait disparaître. La raison, le durcissement à partir du 1er janvier de la loi interdisant à des chauffeurs non professionnels d’exercer, loi qui existe déjà.
“On trouve que c’est un truc déloyal, dit un chauffeur de taxi, on est contre UberPOP, on ne va jamais se laisser faire, on va continuer et on va pas lâcher l’affaire, et les VTC, gare à vous.”
“On paye des charges énormes, se plaint un autre, on paye une licence qui coûte un certain prix, on paye une assurance chère donc ce n’est pas normal de laisser faire n’importe quoi”
La loi punira de deux ans de prison et 300.000 euros d’amende le fait d’organiser un système de mise en relation de clients avec des personnes qui ne sont ni des taxis, ni des VTC.
Uber est interdit en Allemagne, en Angleterre, en Inde, et aux Pays-Bas.