Ukraine : de l'Union européenne au Pape François, les appels au dialogue

Ukraine : de l'Union européenne au Pape François, les appels au dialogue
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Par Sandrine Delorme avec AFP et Reuters
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Dix mois après le début du conflit, le Président ukrainien Petro Porochenko n’a aucun doute : “les Etats-Unis et d’autres partenaires de l’Ukraine

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Dix mois après le début du conflit, le Président ukrainien Petro Porochenko n’a aucun doute : “les Etats-Unis et d’autres partenaires de l’Ukraine vont fournir des armes à son pays pour combattre les séparatistes pro-russes”. Il l’a répété encore hier lors d’une visite dans l’Est à Kharkiv avant la visite du secrétaire d’Etat américain John Kerry demain à Kiev.

Mais Angela Merkel, la chancelière allemande, a aussi répété que son pays n’armerait pas l’Ukraine. Elle croit encore aux négiociations : “la situation est effectivement devenue beaucoup plus grave, mais les efforts diplomatiques doivent continuer“.

La France non plus n’entend pas, à ce stade, livrer des armes létales à Kiev.

Le bilan des victimes de cette guerre est désormais d’au moins 5 300 morts.

Le Pape François a dénoncé le “scandale” d’une “guerre entre chrétiens”, demandant que “l’horrible violence fratricide” cesse : “je renouvelle mon appel, tous les moyens doivent être explorés, même à un niveau international, pour que le dialogue redémarre, ce qui est la seule façon d’amener la paix et la concorde dans ce pays martyrisé.”

Ce mercredi encore, la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a appelé les belligérants à une trêve “immédiate” d’au moins trois jours à Debaltseve pour que les civils puissent fuir les combats. Ce qui serait difficile à mettre en place sur le terrain.

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