Départementales : la France divisée

Départementales : la France divisée
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Par Sandrine Delorme avec Agences, Diego Malcangi, François Razy
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Au lendemain du premier tour des élections départementales, en France, l’UMP et ses alliés centristes sont en tête, le FN en deuxième position et le

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Au lendemain du premier tour des élections départementales, en France, l’UMP et ses alliés centristes sont en tête, le FN en deuxième position et le PS en troisième place avec 3 % de moins qu’en 2011.

De quoi réjouir Nicolas Sarkozy, car en terme de sièges, cela veut dire que 220 conseillers de droite sont déjà élus. La droite est donc bien placée pour conserver sa quarantaine de départements et en prendre au minimum une quinzaine à la gauche après le second tour.

Concernant le Front national de Marine Le Pen, avec ces 25,19 %, elle a déjà remporté 8 sièges de conseillers au premier tour, et pourrait espérer remporter les présidences des départements de l’Aisne et du Vaucluse.

J’avais dit que 20 % serait un bon score, que 25 % serait un triomphe. Parce que réussir dans une élection locale où nous n’avions pas d’implantation, faire le score des Européennes, une élection nationale, c’est extraordinaire. Nous avons eu 360 000 voix de plus qu’aux élections européennes, c’est un succès énorme“ réagissait ce lundi matin Marine Le Pen.

Le PS et ses alliés ont été éliminés dans 524 cantons (sur 2054). Dans 256 d’entre eux, cette élimination est due à la division de la gauche selon les socialistes, qui espèrent conserver une vingtaine de départements au final.

Il y a un deuxième tour, il faut mobiliser les abstentionnistes et il faut rassembler la gauche qui était trop dispersée, trop divisée au premier tour, pour garder un maximum de cantons et pour garder un maximum de départements. Et c’est le soir du deuxième tour qu’on fait les analyses et les addictions” a déclaré Manuel Valls qui s’est toutefois félicité que “l’extrême droite, même si elle est trop haute, ne soit pas la première formation politique de France“.

Et il a qualifié le “ni-ni” de Nicolas Sarkozy de faute morale et politique, alors qu’au second tour du 29 mars, le PS appellera à voter pour la droite républicaine face au candidat du FN.

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