L'ONU critique le projet de clôture hongrois à la frontière serbe

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Par Laurence Alexandrowicz avec ANDREA HAJAGOS, EURONEWS BUDAPEST
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Des clandestins qui passent de Serbie en Hongrie, une image qui pourrait bientôt disparaître. Budapest veut construire une barrière de quatre mètres

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Des clandestins qui passent de Serbie en Hongrie, une image qui pourrait bientôt disparaître. Budapest veut construire une barrière de quatre mètres de haut sur les 175 km de sa frontière avec la Serbie. Belgrade s’insurge, la Serbie, disent ses autorités, n’est qu’un point de transit, pour des migrants venus de Syrie pour la plupart, en provenance de Grèce et de Bulgarie, pays membres de l’UE.

L’UNHCR, l’agence onusienne pour les réfugiés, lance une campagne contre cette mesure.
“N’importe quel mur ou clôture serait une barrière à l’asile et les gens ont le droit de demander l’asile, dit Kitty McKinsey, porte-parole de l’UNHCR, c’est dans la constitution hongroise, c’est un droit universel, on veut être sûr que la Hongrie garde ses frontières ouvertes, que les gens puissent demander l’asile et être entendus.”

La Hongrie cite l’exemple d’autres clôtures en Europe, entre la Grèce et la Turquie, la Bulgarie et la Turquie, les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla et le Maroc .

“L’idée de construire une clôture a été mentionnée les jours derniers, explique notre correspondante à Budapest Andrea Hajagos, mais selon les médias locaux la plupart des députés de la majorité ne soutiennent pas cette mesure, et ne peuvent imaginer que ça puisse arriver. Mais le gouvernement a décidé de construire le rideau de fer.”

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