Le Parlement grec s’apprête à voter ce soir le second volet de l’accord très conversé conclu il y a dix jours avec la zone euro. Lors du premier
Le Parlement grec s’apprête à voter ce soir le second volet de l’accord très conversé conclu il y a dix jours avec la zone euro. Lors du premier vote, plus d’un cinquième des élus de Syriza, le parti du Premier ministre Alexis Tsipras, a rejeté le texte. Un texte adopté grâce aux voix de l’opposition socialiste et conservatrice. La coalition au pouvoir en est ressortie très affaiblie, comme en témoigne le ministre de l’Environnement qui s’oppose à l’accord. “On nous demande d’appliquer les termes d’un accord très difficile, un accord que nous avons été forcés d’accepter et qui aura des conséquences néfastes sur la majeure partie de la population”, s’insurge Panos Skourletis.
Après avoir augmenté la TVA et les cotisations sociales, Athènes doit à présent simplifier les procédures judiciaires pour faire des économies. Des mesures impopulaires comme le souligne Jan Rodolph, analyste à IHS Global Insight : “ce sont des réformes structurelles, il y aura donc de la résistance à l’extérieur du Parlement, estime cet analyste. L‘État lui-même traîne des pieds, avec la bureaucratie, parce qu’il n’a pas envie de le faire, pas plus que le gouvernement. C’est tout le problème, on force quelqu’un à faire ce qu’il ne veut pas, cela risque de mal se terminer”.
Le syndicat des fonctionnaires a annoncé une manifestation devant le Parlement, ce soir lors du débat du texte à l’Assemblée en procédure d’urgence.
Avec AFP, EFE, et Reuters