Bombardements turcs : "la fin du cessez-le-feu" pour le PKK

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Par Euronews
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La Turquie a intensifié son offensive contre les jihadistes d'EI en Syrie et a ouvert un second front contre les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan dans le nord de l'Irak.

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Pour la troisième fois en 24 heures, les chasseurs de l’armée de l’air turque ont bombardé des positions du groupe Etat islamique dans le nord du territoire syrien.
La Turquie a intensifié son offensive contre ces jihadistes et a ouvert un second front contre les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan dans le nord de l’Irak.

Le régime islamo-conservateur, longtemps critiqué pour son inaction contre Etat islamique et son absence de coopération dans la coalition internationale, a finalement pris l’initiative, mais met tout le monde sur le même plan :

Nous savons que le DHKP-C (Parti-Front révolutionnaire de libération du peuple) et le PKK ont coopéré dans le terrorisme. Je dis cela en me basant sur les informations des services de renseignements. Jusqu‘à ce que les bases de ces trois organisations terroristes, Etat islamique inclu, soient détruites, que tous les sites utilisés pour cibler la Turquie et leurs entrepôts d’armes soient rayés de la carte, ces opérations se poursuivront si nous les considérons nécessaires“ a expliqué le Premier ministre Ahmet Davutoglu.

Le PKK a qualifié ces bombardements d’“agression” et estime qu’ils signifient la “fin” du cessez-le-feu avec les forces de sécurité turques, qui tenait tant bien que mal depuis 2013.

A Erbil, une représentante d’un parti pro-kurde du nord de l’Irak, affilié au PKK, Shilan Eminoglu, dénonce ces bombardements :

La nation kurde se tient debout et n’est impliquée dans aucun combat. Mais malgré tout, aujourd’hui, ils ont bombardé des civils et ils ont mis des jeunes gens en prison d’Istanbul à Julemerg pour des raisons politiques.”

Environ 320 personnes ont en effet été placées en garde à vue en Turquie. En Irak, au moins deux civils ont été blessés dans un bombardement à Nirawa.
Ces opérations militaires et policières turques ont débuté dans la foulée de la vague de violence qui a commencé avec l’attentat meurtrier de Suruç lundi dernier.

Kurdish demo in Erbil of Kurdistan Region protesting Turkish airstrikes against #PKK#TwitterKurdspic.twitter.com/LgRU0VrKDw

— Mutlu Civiroglu (@mutludc) 25 Juillet 2015

Avec Agences

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