En 1990, la reine était la première fortune du royaume. Le dernier classement du “Sunday Times”, ne la place qu’au 302e rang avec une richesse
PUBLICITÉEn 1990, la reine était la première fortune du royaume. Le dernier classement du “Sunday Times”, ne la place qu’au 302e rang avec une richesse évaluée à l‘équivalent de 475 millions d’euros. Une dégringolade due à un changement de comptabilité. Depuis 1994, on distingue ses biens personnels de ceux qu’elle possède au nom de l’Etat. Le patrimoine de la couronne est estimé à 10 milliards d’euros.
“Si vous considérez cela comme un business, il faut penser à la succession et évaluer si le prince Charles sera un bon PDG comme l’a été Elizabeth. Il n’est pas apprécié dans le monde entier comme Elizabeth mais il faut vraiment prendre en compte toute l‘équipe de la famille royale”, explique Robert Haigh de Brand Finance.
La plus grande part de la fortune d’Elizabeth II provient de l’héritage de sa mère, qu’elle a reçu en 2002. Elle possède aussi deux châteaux, dans le Norfolk et en Ecosse.
Viennent ensuite ses actifs financiers qui pèsent autant que la collection de timbres qu’elle a hérité de son père George VI. Enfin, la reine est aussi propriétaire d’une écurie, avec 25 chevaux de course.
“La marque royale est l’une de nos principales industries d’exportation qui pèse environ 26 milliards de livres dans notre économie. Et pourquoi les gens viennent ici ? L’un de nos atouts incomparables est notre histoire et notre culture, nos grandes cérémonies. Et la reine et la famille royale sont en sont des éléments absolument centraux”, estime Patrcia Yates, directrice de la stratégie chez VisitBritain.
Avec le mariage princier, suivi par deux naissances, le business de la famille royale bat son plein ces dernières années. Mais les Windsor coûtent aussi cher aux contribuables. Avec un budget de cinquante millions d’euros, c’est la famille royale la mieux dotée d’Europe.