Le principal parti pro-kurde met en garde contre les risques d’une guerre civile en Turquie. Le HDP, victime collatérale des affrontements meurtriers
Le principal parti pro-kurde met en garde contre les risques d’une guerre civile en Turquie.
Le HDP, victime collatérale des affrontements meurtriers entre les rebelles kurdes du PKK et l’armée. Difficile dans ces conditions d’organiser des législatives le 1er novembre prochain dans le sud-est du pays. “Je me demande comment des élections seront possibles à Cizre explique Selahattin Demirtaş, le coprésident du HDP. Si nous ne maintenons pas la stabilité et la paix, comment allons-nous organiser des élections et comment les gens vont aller voter ? Je parle d’une réalité ici.”
La nuit dernière, des milliers de manifestants ont défilé dans les rues d’Ankara pour dénoncer “les terroristes” du PKK. Ils s’en sont pris aux locaux du HDP accusé par le gouvernement de soutenir les séparatistes kurdes. Pour le HDP, ces attaques sont orchestrés par l’Etat à des fins politiques.
La situation est très tendue dans le sud-est de la Turquie. Depuis dimanche, 30 soldats turcs y ont été tués dans des embuscades tendues par le rebelles kurdes.