A trois jours du début des pourparlers de paix à Genève, les rebelles yéménites Houthis déclarent qu’ils attendent d’abord que les forces
A trois jours du début des pourparlers de paix à Genève, les rebelles yéménites Houthis déclarent qu’ils attendent d’abord que les forces pro-gouvernementales, soutenues par une coalition sunnite, déposent les armes avant de s’engager dans un cessez-le-feu.
Il est sensé débuter ce lundi, à la veille du début des négociations. Il doit durer une semaine, et peut être renouvelé.
“Nous prêterons attention aux questions humanitaires pendant la réunion et le cessez-le-feu: l’entrée d’aliments et de médicaments dans tout le territoire du Yémen. Nous venons ici en confiance et plein de bonne volonté, avec sérieux, pour faire la paix cette fois”, déclare Abdel-Malek al-Mekhlafi, le ministre des Affaires étrangères yéménite.
La guerre dure depuis plus de huit mois, et a déjà fait près de 6000 morts au Yémen.
La coalition menée par l’Arabie Saoudite est accusée par l’ONG Amnesty International d’avoir délibérement frappé des écoles ces derniers mois.
Un enfant sur trois ne va plus à l’école depuis le début du conflit.