Seize nouveaux inculpés dans le Fifagate

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Par Cyril Fourneris
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Le Vice président de la FIFA et ex-président de la Confédération sud-américaine de football Juan Angel Napout vient d‘être extradé aux Etats Unis. Le

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Le Vice président de la FIFA et ex-président de la Confédération sud-américaine de football Juan Angel Napout vient d‘être extradé aux Etats Unis. Le Paraguayen, président est accusé d’avoir empoché des millions de dollars de pots de vin dans l’attribution de droits lors de certaines compétitions.

Il sera bientôt rejoint par Eduardo Li, l’ancien président de la fédération de football du Costa Rica. Ce dernier vient de renoncer à faire appel de son extradition.

Les deux hommes font partie de la vague de seize nouveaux inculpés, qui s’ajoutent aux 23 cadres déjà accusés par les autorités Américaines. Au total on reproche aux 39 hommes d’avoir touché plus de 200 millions de dollars illégalement.

Parmi eux, douze ont déjà plaidé coupable. Ce n’est pas le cas de Juan Angel Napout, ni de Rafael Callejas: L’ex président du Honduras, toujours membre de la commission marketing et télévision de la FIFA, serait lui aussi impliqué dans un schéma complexe de racket et de blanchiment d’argent. Il a été arrêté dès son arrivée sur le sol Américain, ou il s’est rendu sur les conseils de son avocat, qui annonçait lors de son départ du Honduras:

“M. Callejas est venu par ses propres moyens, il n’est accompagnée par aucune autorité américaine ni Hondurienne. Il n’a de menottes, ni aux mains, ni aux pieds. Il va se présenter de son plein gré devant les juges.”

Au Brésil, la déférlante contre les institutions du football, commencée avant le mondial, ne ralentit pas. Rai, Pelé, Zico et d’autres ex-stars de la seleção, viennent de rédiger un manifeste, en faveur de la démission du président de la Confédération Brésilienne de Football, Marco Polo Del Nero:

“Notre groupe, demande au nom de la société, la démission de Marco Polo Del Nero et de ses adjoints. Suivie de la convocation d‘éléctions libres et démocratiques, pour la présidence de la CBF. Sans le seuil électoral actuel, un mécanisme qui empêche l‘émergence de positions indépendantes dans le système”, a lu Raï, l’ex joueur du PSG devant la presse.

Estarei amanhã no #OcupaCBF, um ato público em frente à CBF, em defesa do futebol brasileiro. Compareça: https://t.co/2HIbiKu5R9

— Raí Oliveira (@rai10oficial) 14 Décembre 2015

En réalité, le président Del Nero, qui fait lui aussi l’objet d’une enquête pour des faits de corruption, a déjà interrompu ses fonctions, “pour se consacrer à sa défense”.

Les dominos tombent les uns après les autres. C’est à se demander s’il en restera un debout.

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