L'impasse politique demeure en Espagne

L'impasse politique demeure en Espagne
Par Julien Pavy avec AFP, Reuters
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Les Espagnols sont toujours dans l'attente d'un gouvernement, alors que Mariano Rajoy a annoncé hier qu'il renonçait à former l'équipe dirigeante.

PUBLICITÉ

Les Espagnols sont toujours dans l’attente d’un gouvernement, alors que Mariano Rajoy a annoncé hier qu’il renonçait à former l‘équipe dirigeante, du moins dans l’immédiat. Le Premier ministre sortant met la balle dans le camp de ses rivaux, dont le Parti socialiste (PSOE) qui a rejeté son offre d’alliance avec Ciudadanos, le parti de centre-droit.

A Madrid, les électeurs réagissent à cette nouvelle donne : “Personnellement, en tenant compte du fait que Rajoy s’en va, je serais favorable à une coalition modérée. Rajoy a réalisé qu’il était temps pour lui de partir”, dit cet homme.
“Je suis très content que Rajoy renonce, car il me fatigue”, ajoute cet Espagnol.
“Si chaque parti défend ses propositions, je vois mal comment ils parviendront à s’entendre, car leurs idées sont assez différentes’‘, dit cet homme.

Le pas en arrière provisoire de Mariano Rajoy ouvre la voie à une alliance des partis de gauche. Mais
les socialistes ont refusé samedi de négocier, dans l’immédiat, la formation d’un gouvernement avec le parti Podemos, le parti anti-austérité, qu’ils accusent de “chantage” pour avoir imposé d’avance ses conditions.

Les socialistes ne veulent pas non plus tomber dans le piège du Premier ministre sortant. Pour le PSOE, soit Rajoy maintient sa candidature, soit il renonce définitivement.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Le Parlement espagnol approuve un projet de loi d'amnistie pour les indépendantistes catalans

Arts : l'ARCO Madrid s'approche pas à pas de la parité

En Catalogne, les protections menstruelles sont désormais gratuites