Inde : les nouveaux défis du site d'Hampi

Inde : les nouveaux défis du site d'Hampi
Par Euronews
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Nous sommes ici à Karnataka, un Etat au sud ouest de l’Inde, à Hampi, un village construit sur les ruines de Vijayanâgara, l’ancienne capitale du royaume du même…

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Nous sommes ici à Karnataka, un Etat au sud ouest de l’Inde, à Hampi, un village construit sur les ruines de Vijayanâgara, l’ancienne capitale du royaume du même nom. Il y a trente ans de cela le site était inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Chaque année un demi million de personnes viennent le visiter. Et certains temples sont toujours en activité.

Maharaj Durgappa est venu ici en pèlerinage :« Quand je viens ici je suis très heureux, je fais ça pour que ma famille soit en bonne santé, qu’elle ait un bon avenir. Je viens ici pour prier depuis que j’ai 50 ans. Je suis tellement heureux de venir ici c’est très calme. »

Les touristes étrangers se mêlent désormais aux pèlerins. Et cette activité est devenue une source de revenus importante pour les habitants de la région. Manjunat est né ici, au coeur même du site. Et tout naturellement il est devenu guide : « Mes grands-parents sont venus ici il y a 80 ans. Ils se sont installés ici. Ce n‘était pas un endroit touristique, simplement un endroit agréable. De nombreuses personnes venaient ici pour prier, pas pour faire du tourisme. Quand arrivaient les pèlerins mon grand-père leur offrait un thé un café, un peu à manger. Il les traitait comme si c‘étaient des invités de dieu. »

La famille a été déplacée en 2011 quand les autorités archéologiques indiennes ont soumis un plan de restauration du pavillon où la famille s‘était installée. Elle vit désormais à trois kilomètres du site.

Manjunat Gowda : « Il y a plus d’un millier de temples, et chacun est différent. Parce que nous avons trois architectures différentes. La première est générale, la seconde est hindou islamique et la troisième est militaire, comme les tours de guet. C’est un site fantastique, très beau. »

Le nombre de visiteurs et de pèlerins allant grandissant le site affronte de nouveaux défis. Il y a eu la restauration des monuments mais maintenant se pose la question de la propreté et de la gestion des déchets.

N.C Prakash, archéologue : « Nous sommes plus préoccupés par les touristes. Parce que ce qui se passe c’est les gens viennent ici avec beaucoup de plastique et d’autres choses. Nous avons des poubelles mais pour une raison ou pour une autre , ils n’utilisent pas ces poubelles. La propreté est quelque chose d’important à leur faire comprendre. »

Un groupe d’habitants a pris les choses en main. Kiran dirige un chambre d’hôtes familiale. Avec des amis il organise des opérations de nettoyage.

Kiran Kumar : « Nous sommes responsables de la propreté du site. Donc avec mes amis qui sont ici on a créé une organisation qui s’appelle Citizen Rights Protection Forum, nous l’avons créée en 2003. Nous nettoyons des sites comme les bords de la rivière et d’autres zones de monuments. »

Vijayanâgara était autrefois la capitale d’un des plus grands empires hindous du 14e. Ce joyau architectural compte plus de 400 temples.

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