Andrea Büring a suivi les répétitions de la nouvelle chorégraphie de Lucinda Childs à l'opéra de Lyon. Un reportage filmé à 360°.
La Grande Fugue de Beethoven est l’une des toutes dernières oeuvres composées par Beethoven.
Une partition emplie de désespoir mais aussi d’enthousiasme.
C’est sur cette oeuvre complexe et dense que la chorégraphe Lucinda Childs a construit son nouveau spectacle à l’opéra de Lyon. Avant elle, Anne Teresa de Keersmaeker et Maguy Marin, deux prêtresses de la danse contemporaine, avait déjà monté ce spectacle pour l’opéra de Lyon.
Dans les années 1960, Lucinda Childs a développé un style minimaliste. Ce fut un choc pour le monde de la danse. L’artiste américaine se produisait dans les lofts, et garages et les galeries.
Mais c’est en 1976 qu’elle perça dans l’opéra de Philip Glass, ‘Einstein à la plage’ : le public célébra la chorégraphie de l’artiste et sa performance, notamment à l‘étranger.
Aujourd’hui son style est moins radical, mais reste minimaliste : dans la Grande Fugue, sa chorégraphie harmonieuse ressemble à un tableau de jeu géométrique.
Les dates à retenir
Après Lyon (du 17 au 25 novembre), la chorégraphie de Lucinda Childs et celles Anne Teresa de Keersmaeker et Maguy Marin seront à l’affiche en 2017 : à Grenoble du 4 au 6 janvier; à Rouen, du 9 au 10 février; et à Lille du 25 au 27 avril.