Donald Trump moins populaire que ses prédécesseurs

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Par Didier Burnod
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L'impopularité du président élu Donald Trump atteindrait des sommets comparé à ses prédécesseurs à la Maison Blanche.

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Donald Trump et les sondages, l’histoire d’un désamour qui n’est pas près de s’arranger. À quelques jours de son investiture, plusieurs enquêtes d’opinion se sont penchées sur le niveau de popularité du président milliardaire. Verdict : il serait loin derrière ses prédécesseurs. Pire, il atteindrait un niveau record d’impopularité.

Un sondage Gallup indique que seuls 48 % des personnes interrogées jugent favorablement la manière dont Donald Trump a mené la période de transition entre son élection et son investiture. Un record depuis que l’entreprise réalise ce sondage (le premier remonte à 1992 avec la présidence de Bill Clinton).

Si l’on compare avec Barack Obama par exemple, l‘écart est flagrant. Il jouissait du regard bienveillant de près de 75 % des sondés pendant sa période de transition. À quelques jours de son intronisation en janvier 2009, ils n‘étaient que 17 % seulement à le juger défavorablement.

Même tendance si l’on compare avec le Républicain George W. Bush, dont l‘élection face à Al Gore s’est pourtant faite dans la douleur (le Démocrate a perdu malgré un vote populaire en sa faveur, et après un imbroglio juridique sur le recomptage des voix dans l‘État clé de Floride). À l’approche de son investiture en janvier 2001, George W. Bush était apprécié par 67 % de la population.

L’impopularité de Trump se retrouve également dans d’autres sondages, à l’instar de celui publié par le Washington Post et ABC News.

“Ils sont truqués, comme avant”

Pas de quoi améliorer l’opinion que Donald Trump a des sondages. “Les mêmes gens qui faisaient les sondages bidons pour les élections, et ont eu tout faux, font maintenant des sondages de popularité. Ils sont truqués, comme avant”, a-t-il commenté sur Twitter.

The same people who did the phony election polls, and were so wrong, are now doing approval rating polls. They are rigged just like before.

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) January 17, 2017

À l’instar du futur locataire de la Maison Blanche, certains diront que les sondages se sont magistralement trompés à deux reprises en 2016 (sur le résultat de l‘élection américaine ainsi que sur le résultat du référendum sur le Brexit au Royaume-Uni en juin). Et de ce fait que leur crédibilité en a pris un gros coup.

Mais ces critiques ont moins de portée sur ce sondage dans la mesure où l’on dispose de points de comparaison avec les sondages réalisés pour les précédents présidents-élus. L‘écart existe bel et bien, et Trump est bel et bien à la traîne.

Quoi qu’il en soit, et quelle que soit l’opinion des Américains, Donald Trump sera à la barre à Washington pendant les quatre années à venir. Désormais, c’est sur ses actes et son bilan qu’il sera jugé.

Pour aller plus loin

L‘évolution de la popularité des présidents américains au fil de leur(s) mandat

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